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[BGL Ligue] Olivier Cassan : « Je n’ai jamais connu la relégation »


"Je souhaitais finir ma carrière à Niederkorn", explique le Français. (photo archives Julien Garroy)

Sans club depuis son départ du Progrès en octobre, Olivier Cassan aura pour mission d’apporter son expérience lors de la phase retour à un Käerjeng qui aura certainement besoin de lui pour se maintenir.

Après votre départ du Progrès Niederkorn à la mi-octobre, vous devez être content d’avoir trouvé un point de chute…

Olivier Cassan : Tout à fait. C’est un plaisir de pouvoir continuer à jouer au foot. Je cherchais encore un club et Käerjeng s’est présenté. C’est un autre projet qu’au Progrès, avec d’autres objectifs.

Vous passez d’un club qui veut jouer les premiers rôles en BGL Ligue à un autre qui, lui, a pour unique but de se maintenir…

J’ai déjà vécu cette lutte pour le maintien lorsque j’évoluais du côté de Rodez en National voici quelques années (NDLR : c’était avant son passage par Metz en 2010). On s’était maintenus, notamment grâce à un beau parcours en Coupe de France qui nous avait permis de réussir une belle série. Sur toute ma carrière, je n’ai jamais connu la relégation. Après, je vais essayer d’apporter mon expérience au groupe, mais c’est tous ensemble qu’on parviendra à se sauver. J’ai vu l’équipe à l’œuvre et le potentiel est présent pour y arriver. Je pense que la présence du nouveau coach (NDLR : Dan Theis) est importante aussi. Il connaît bien ce championnat, nos adversaires et son expérience risque de compter. Si j’en crois mon vécu, je pense que beaucoup de choses vont se jouer lors de la reprise. Il faudra évidemment gagner des matches, mais surtout savoir ne pas en perdre. Prendre des points, qu’on joue bien ou non.

Vous aviez commencé ce championnat dans la peau d’un titulaire au Progrès, avant de glisser sur le banc puis dans la tribune. Ensuite, le club a annoncé s’être séparé de vous à la mi-octobre. Que s’est-il passé ?

J’ai commencé en jouant milieu droit, ce qui n’est pas vraiment ma place. Je préfère l’axe. Mais quand l’entraîneur vous met sur le terrain, vous jouez, vous ne rouspétez pas. Puis les résultats n’ont pas suivi et j’en ai payé les pots cassés. Le club a pris une décision. Moi, je pense que ce n’était pas la bonne…

Le communiqué du Progrès explique que vous vous êtes séparés « en bons termes »…

Je n’avais pas vraiment le choix. Enfin, on a pu en parler avec Fabio Marochi, le président. Il m’a écouté. C’est quelqu’un de très humain. Et il l’a été dans ce cas-ci, comme je l’espérais. J’ai beaucoup de respect pour lui.

Käerjeng, c’est votre dernier club ?

Je ne sais pas… Je souhaitais finir ma carrière à Niederkorn, là où j’avais joué ces deux dernières années et où j’avais encore un contrat de deux saisons. Même si j’ai 32 ans, je suis encore en forme, je ne pense pas à arrêter. Après, évidemment, il faut prendre en compte la situation familiale, le fait que j’habite à Metz… Mais je suis encore prêt à jouer au foot.

Le communiqué du Progrès annonçant votre départ date du 14 octobre. Qu’avez-vous fait depuis pour vous entretenir physiquement ?

Je me suis entraîné seul, avant de le faire avec un club à Metz. J’ai aussi déjà pris part à deux séances avec Käerjeng. Et aujourd’hui, je m’entretiens en attendant la reprise des séances. La préparation au Luxembourg est assez longue en janvier, cela va être une chance pour moi.

Maintenant, vous risquez de manquer un peu de rythme, puisque votre dernier match date de fin septembre…

Forcément. Il va falloir que je passe du temps sur les pelouses, que j’enchaîne les rencontres. Mais les sensations vont vite revenir, j’en suis sûr.

Entretien avec Julien Carette

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