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[BGL Ligue] Jonathan Rigo (Progrès) : « Je sais que ma chance viendra »


Jonathan Rigo (à gauche) prend son mal en patience. (photo Mélanie Map's)

Blessé cet été en Europa League, Jonathan Rigo a perdu son capitanat et sa place de titulaire au Progrès. Le défenseur est persuadé que la roue va tourner, même s’il ne se fait pas d’illusion pour le derby de vendredi face au FCD03 (20h, stade Jos-Haupert). Pilier du club depuis 2006, le joueur de 28ans découvre une situation à laquelle il n’a pas d’autre choix que de s’accommoder.

Le Quotidien : Abordez-vous le derby contre Differdange de la même manière que d’habitude?

Jonathan Rigo : Oui et non. J’ai envie de jouer des matches de ce type et je me prépare comme si j’allais jouer, mais pour l’instant, c’est compliqué, d’autant que notre défense ne prend pas beaucoup de buts alors je comprends le fait que le coach ne veuille pas y toucher.

Quand on ne joue pas du tout, il y a parfois une baisse de moral et d’implication. Êtes-vous dans ce cas-là?

C’est sûr que ce n’est pas facile. Mais moi, je m’implique à fond car je sais que ma chance viendra.

C’est la blessure contre Shamrock qui a tout conditionné?

C’est sûr! J’étais titulaire et je me blesse au bout de vingt minutes. Depuis, la défense a bien tourné.

Vous êtes au club depuis 2006, se qualifier pour une coupe d’Europe pour la première fois depuis les années 80 était une vraie consécration pour le club. Comment avez-vous vécu cette blessure?

Sur le coup, j’ai cru que j’avais quelque chose de grave. Je n’ai jamais eu de blessure importante depuis que je joue au foot, alors là, sachant qu’on m’a parlé du ménisque et des ligaments croisés, j’ai eu peur. J’ai dû attendre une semaine avant d’avoir les résultats de l’IRM et finalement, ce n’était qu’une entorse. Moi, je m’attendais au pire. Alors oui, j’étais dégoûté car ce jour-là, il y avait toute ma famille et mes proches dans les tribunes. Je voulais jouer tout le match et même le retour en Irlande, mais bon… Je me suis aussi très vite dit que puisqu’on a une équipe encore plus forte que l’an passé, il fallait que je vise l’Europa League pour la saison prochaine, ce qui est un objectif abordable.

Même quand vous êtes revenu de blessure et qu’Ismaël Bouzid était suspendu, vous n’avez pas joué au Fola. Cela vous a-t-il inquiété?

Non car si on réfléchit bien, si j’étais entré à droite, cela aurait forcé Adrien (Ferino) a repassé dans l’axe. Autrement dit, on touchait à 50 % de la défense. Là, c’est Tim (Lehnen) qui l’a remplacé poste pour poste. C’était logique. Mais oui, j’étais prêt à jouer contre le Fola.

Vous semblez prendre votre situation avec beaucoup de recul…

Parce que je sais qu’à un moment ou à un autre, on fera appel à moi. Et c’est là que je devrai répondre présent. En attendant, je tiens mon rôle de bon coéquipier. Avant chaque match, je parle avec Adrien, je lui donne des tuyaux si je connais le joueur qui est en face de lui. C’est sûr que je préfèrerais être sur le terrain, mais tant que je n’y suis pas, je dois rester positif. J’ai 28 ans, je suis sous contrat jusqu’en 2018. Il faut que je sois patient. Pour l’instant, je suis bloqué à 199 matches en Division nationale mais ça passera forcément à 200 un jour ou l’autre!

Matthieu Pécot

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