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[BGL Ligue – 10e j.] Donovan Maury (Strassen) retrouve Dudelange


Ce samedi, le défenseur belge revient là où il a passé deux saisons et demie. (Photo Julien Garroy)

Donovan Maury revient juste à temps avec Strassen pour retrouver le F91 sur sa route. Après une élimination en Coupe…

Ce samedi, le défenseur belge revient là où il a passé deux saisons et demie. L’occasion d’évoquer le passé, le présent et le futur.

Quand on jette un œil à vos stats avec Dudelange, on constate que vous n’avez pas tellement joué pour un élément qui débarquait au Luxembourg, après avoir évolué en Serie B italienne…

Donovan Maury : L’année où nous étions dirigés par Pascal Carzaniga, j’ai connu pas mal de soucis physiques. Et l’année suivante, sous Sébastien Grandjean, j’étais censé partir en début de saison. Et puis, à la fin du mercato, on a finalement décidé que je resterais. Le temps de refaire une petite préparation individuelle, j’avais déjà loupé une dizaine de rencontres. Pourtant, c’est cette saison-là que j’ai livré ma campagne la plus aboutie sur le plan personnel. Sébastien Grandjean est, à mes yeux, le meilleur coach que j’ai connu au Luxembourg.

Pourquoi dès lors être reparti ensuite pour l’Italie ?

Parce que le président du club de la Juve Stabia, où j’avais joué précédemment, m’a contacté parce qu’il avait repris une équipe, le FC Sorrento, au cinquième échelon italien. Il voulait construire un groupe d’anciens pros pour monter et il m’a demandé si j’étais intéressé. J’ai dit oui, vu qu’à Dudelange, j’avais déjà senti que le courant ne passerait pas avec Michel Leflochmoan. Pourquoi ? Parce qu’il avait son idée pour sa défense, avec le duo Tom (Schnell) – Jerry (Prempeh). Et avec mon caractère, je ne me voyais pas passer un an dans la peau du troisième homme. À 34 ans, je n’aimais pas cette idée. Au final, nous avons terminé deuxième avec Sorrento, manquant la montée,
avant de perdre en play-offs…

Mais là non plus, vous n’êtes pas resté…

Je n’avais décidé de repartir qu’une année, pas plus. Ma vie, ma famille sont ici. Pourquoi Strassen ? Un de mes amis y tient le restaurant la Commedia Dell’Arte et il est sponsor du club. Les contacts sont arrivés par là. Et puis, j’avais déjà rencontré l’entraîneur, Patrick Grettnich, et le directeur sportif, Luc Hilger, auparavant et le courant était alors bien passé. J’avais senti de l’ambition et des gens sérieux. Cela m’a donc paru être un bon choix.

Mais cela ne se passe pas si bien que ça. Vous n’avez joué que trois petites rencontres en championnat…

J’étais titulaire pour l’ouverture de la saison (NDLR : défaite 0-5 face à Hamm), mais je me suis blessé, avec un coup sur le tibia qui s’est transformé en un hématome qui s’est, lui-même, calcifié. Résultat, j’ai eu droit à presque un mois de repos. Et quand je suis revenu, l’équipe tournait (NDLR : cinq succès en six matches) et le coach n’a, logiquement, pas changé son équipe. Vu la défaite encourue face au Progrès voici deux semaines, il m’a donné ma chance le week-end dernier en Coupe.

Où vous avez été sortis par l’US Esch…

Pourtant, nous avions fait le plus dur en ouvrant la marque. Puis, on a encaissé sur des erreurs personnelles. Esch n’était pas forcément plus fort, c’est nous qui n’avons pas fait ce que nous devions.

Vous en êtes à deux revers de rang. Et vous allez à Dudelange. Cela sent la mauvaise série, non ?

Une telle défaite en Coupe peut aussi avoir un effet positif. Maintenant, c’est vrai que face au F91, il faudra plutôt être à 120%. Je pense que le match à l’US Esch était avant tout un accident de parcours. La semaine précédente, contre Niederkorn, c’était encore 1-1 à quelques minutes de la fin et notre prestation était plutôt positive dans l’ensemble.

Recueilli par Julien Carette

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