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A31 bis : les élus de Moselle-Nord « exigent » un tunnel à Florange


Les élus de Moselle-Nord ont réaffirmé leur position commune autour du tracé F4, qui doit traverser Florange. (photo Pierre Heckler/RL)

La réunion de clôture de la concertation autour du projet d’A31 bis, lundi soir à Thionville, était destinée à «faire le point sur les aspects qui font consensus et ceux qui font débat».

Aucune conclusion définitive – et encore moins de décision – à escompter donc… Mais sans attendre, un large front uni d’élus nord-mosellans, toutes sensibilités confondues parmi lesquels Pierre Cuny, maire de Thionville et président du Sillon lorrain, Michel Liebgott, maire de Fameck et président du Val de Fensch, Rémy Dick, maire de Florange, et Pierre Heine, maire de Metzervisse, avait déjà imposé de solides jalons à la discussion, lors d’une conférence de presse donnée dans la matinée.

«Déjà 40 000 km de galeries»

Réunis à Florange, ces derniers ont en effet réaffirmé leur position commune autour du tracé F4, qui doit traverser Florange. Leur proposition, selon eux, est «raisonnable : traverser l’agglomération florangeoise entre l’échangeur n°2 de l’A30 (Fameck) et le n°42 de l’A31 (bois de l’Étoile) via un tunnel». Une option qui induit des difficultés techniques et financières que l’État ne semble pas forcément avoir envie de surmonter sans broncher.

À l’appui de leur «exigence», puisque c’est bien de cela que le maire de Florange a parlé, ils avancent le caractère indispensable du projet d’élargissement de «cet eurocorridor Nord-Sud majeur» mais aussi la faisabilité technique de «4 à 5 km de tunnel dans une région qui totalise déjà quelque 40000 kilomètres de galeries».

Négociation avec le Luxembourg

Si seule la mise en concession a pour l’heure été envisagée sur le tronçon Nord, «il ne faut rien s’interdire», a estimé le patron du Val de Fensch, Michel Liebgott. Entendez : investissement direct de l’État mais aussi négociation avec le voisin luxembourgeois pour la prise en charge d’une partie des déplacements des usagers, travailleurs frontaliers. «Le projet Grand Paris Express, c’est 30 tunneliers et 38 milliards d’investissements… Pour nous, un seul suffira et ce ne serait pas possible? Pourquoi? Nous ne sommes pas un sous-territoire!»

H. B./RL

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