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Un seul Luxembourgeois encore présent sur le sol ukrainien


(photo archives editpress/Fabrizio Pizzolante)

Alors que la guerre fait toujours rage en Ukraine, le ministère des Affaires étrangères luxembourgeois a précisé ce vendredi matin qu’une seule personne de nationalité luxembourgeoise se trouvait encore sur le sol ukrainien.

Ils étaient environ une vingtaine de citoyens et résidents luxembourgeois, au début de la guerre fin février, à se trouver en Ukraine. Près d’un mois et demi plus tard, le ministre des Affaires étrangères a précisé, dans une réponse à une question parlementaire, qu’actuellement, son ministère «a connaissance d’une personne de nationalité luxembourgeoise, qui est actuellement encore en Ukraine, et qui a indiqué vouloir y
rester pour le moment».

Cette dernière est en «contact régulier avec l’ambassade du Luxembourg accréditée en Ukraine», a ajouté Jean Asselborn, soulignant toutefois que des «rapatriements de l’intérieur de l’Ukraine sont actuellement impossibles. Mais tous les citoyens et résidents luxembourgeois présents en Ukraine, à l’exception de la personne susmentionnée, ont pu quitter le pays.»

Et en Russie ?

Le député Laurent Mosar, à l’origine de la question parlementaire mentionnée, s’est également interrogé sur la présence de ressortissants luxembourgeois en Russie. Selon le Registre National des Personnes Physiques, «31 ressortissants luxembourgeois y avaient une adresse enregistrée au 31 décembre 2021 et 7 citoyens ou résidents luxembourgeois ont annoncé leur séjour en Russie sur la plateforme « Lëtzebuerger am Ausland (LamA) »».

En l’absence d’obligation de s’inscrire auprès de l’Ambassade, le ministère des Affaires étrangères et européennes ne dispose toutefois pas de moyens de savoir «de manière déterminée» combien de ressortissants et résidents luxembourgeois se trouvent actuellement en Russie.

Mais chacun d’entre eux est «libre de quitter le territoire russe à tout moment, grâce aux moyens de transports commerciaux», précise le ministre, même si «l’offre est devenue plus limitée», en raison des sanctions infligées par l’Union européenne à l’envahisseur russe.

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