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Un pas de plus vers l’interdiction de certains iPhones en Allemagne


La garantie demandée vise à couvrir d'éventuels dommages en cas de victoire d'Apple en appel. (illustration AFP)

Le fabricant de puces Qualcomm a annoncé jeudi avoir versé une caution de 1,34 milliard d’euros exigée par la justice allemande pour permettre l’interdiction de vente de certains iPhones dans le pays, suite à un contentieux de brevets.

« Cette garantie avait été exigée auprès de Qualcomm (…) par le tribunal qui a jugé Apple coupable de violation de notre brevet sur les technologies d’économie de batteries », a précisé le géant américain des semi-conducteurs dans un communiqué. Le fabriquant de puces accuse la firme à la pomme d’avoir violé certains de ses brevets mais aussi d’avoir volé ses secrets de fabrication pour les partager avec son grand rival, Intel. Qualcomm a déjà attaqué, avec succès, Apple en Chine pour le même motif.

En Allemagne, le tribunal de première instance de Munich avait reconnu en décembre la violation de brevet, mais avait aussi assorti l’interdiction de vente en Allemagne au dépôt par Qualcomm d’une caution très élevée. La garantie demandée vise ainsi à couvrir d’éventuels dommages en cas de victoire d’Apple en appel.

Dégringolade en Bourse

Le temps de la procédure, Apple Allemagne a déjà retiré de ses Stores les modèles litigieux (iPhones 7 et 8). Mais le géant américain a laissé en rayon les modèles X, également incriminés. Le litige se concentre maintenant sur les 4 300 points de vente indépendants d’Allemagne, offrant toujours en rayon ces modèles litigieux. Qualcomm veut aussi les voir bannis d’Allemagne. Apple s’y refuse et a maintenu jeudi son intention de faire appel.

Cette décision, même si elle n’est pas définitive, est un nouveau coup dur pour Apple. La firme dégringolait de nouveau jeudi en Bourse après l’annonce d’une nouvelle révision en baisse de ses prévisions de résultats pour le 4e trimestre 2018 – premier trimestre de son exercice décalé 2019 -, à cause du ralentissement de ses activités en Chine.

LQ/AFP

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