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[Skoda Tour] Andy Schleck : «Une nouvelle envergure»


Andy Schleck, ici en discussion avec Brian Holm, directeur sportif de Quick-Step, dresse un bilan positif de l’édition 2022. (Photo : luis mangorrinha)

Andy Schleck, le patron du Skoda Tour de Luxembourg, fait le point sur l’édition 2022.

Andy Schleck affichait un grand sourire samedi à l’issue de l’arrivée finale du Skoda Tour. La course n’a connu aucun heurt et s’est avérée intéressante à suivre de la première à la dernière étape.

Quel bilan dressez-vous de cette édition 2022 du Skoda Tour qui vient de se terminer?

Andy Schleck : Nous avons montré que nous faisons du bon boulot. Tous les ans, cela devient de plus en plus professionnel. Il y a des choses sur lesquelles on n’a pas d’influence, comme la météo. Pour le reste, l’organisation n’est plus en chantier, on s’est encore amélioré. Sur le plan sportif, un jeune coureur danois s’impose (Mattias Skjelmose), c’est dans l’air du temps, dans la lignée du Tour de France (avec Jonas Vingegaard). Les Danois gagnent partout. Je pense que le choix du parcours était bon, on a su mettre les étapes au bon endroit.

Il y a eu en effet du suspense du début à la fin. C’était ce que vous recherchiez?

Oui, jusqu’à la fin de la course, on ne savait pas qui allait s’imposer. Bien sûr, j’aurais aimé un peu plus de course sur l’étape de Diekirch, mais ce sont les coureurs qui ont le dernier mot. On peut proposer un parcours adapté, les coureurs disposent. On pourrait monter trente fois le Pabeierbierg, cela ne servirait rien. Sur l’étape de Diekirch, il y a eu de la course sur les dix derniers kilomètres car les coureurs n’étaient pas usés au moment des attaques. Donc avec un contre-la-montre comme nous l’avons proposé et quatre autres étapes, c’est bien.

J’ai reçu ce samedi matin un coup de téléphone d’un bourgmestre d’une grande ville qui est intéressé (pour recevoir une étape)

Avez-vous une idée de ce à quoi ressemblera l’édition 2023?

Non, je veux garder un contre-la-montre, mais nous n’avons pas encore de ville précise pour cela. Si on regarde les images du contre-la-montre de Remich, c’était joli à voir. J’ai reçu ce samedi matin un coup de téléphone d’un bourgmestre d’une grande ville qui est intéressé. On doit discuter, car on doit regarder si c’est réalisable.

Le Tour de Luxembourg suscite-t-il un nouvel engouement?

Oui, c’est clair. On a une visibilité. Nous avons 132 pays qui peuvent nous suivre sur le live. C’est une nouvelle envergure. J’ai commencé à travailler là-dessus voici cinq ans et nous y sommes. Mais le budget n’est quand même plus le même qu’il y a cinq ans et cela reste le plus important. Si on a un budget, on peut faire des choses.

Sur cette édition 2022, vous nourrissez quelques regrets, néanmoins?

Non, sauf que j’étais absent le premier jour à cause d’une blessure survenue à un œil. Mon médecin m’a conseillé deux jours de repos sans lumière. Au bout de 24 heures, je suis revenu sur la course!

Le fait qu’il n’y ait pas de grands noms au départ…

On n’a pas d’influence là-dessus, les Mondiaux en Australie avec un long déplacement ont empêché plusieurs coureurs d’être au départ. Je sais que la course serait plus intéressante si on avait au départ 18 équipes Pro Continentales. Les gens qui viennent sur la course pour les grands noms veulent voir des (Peter) Sagan, (Greg) Van Avermaet, (Thibaut) Pinot. On avait Trentin, qui est un grand nom pour les connaisseurs. C’est vrai qu’il en manquait un ou deux…

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