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[Sélection nationale] L’humiliation de Faro pour le Grand-Duché, qui n’avait plus perdu aussi lourdement depuis 1982


Calvaire pour Dirk Carlson et les Roud Léiwen. Photo : sportspress.lu/gerry schmit

Un Luxembourg désireux de rallier l’Allemagne et l’Euro-2024 l’année prochaine, a explosé comme d’habitude (non, en fait pire) contre le Portugal. Alors que les autres équipes du groupe, pourtant, font eux de la résistance contre la Seleçao.

Après le 0-6 de l’aller, on se disait que lentement mais sûrement, le Portugal, longtemps accroché lors de ses deux dernières rencontres par l’Islande (0-1) et la Slovaquie (0-1), se laissait griser par sa réussite dans le groupe J et que la certitude quasi-absolue d’être à l’Euro, le rendait peut-être un peu plus prenable.

Pas pour le Grand-Duché. Déjà battus trois fois dans ce siècle sur cette même pelouse de Faro, avec 16 buts encaissés, les Roud Léiwen ont encore explosé, malgré leur statut de nouvel épouvantail européen, capable de battre la Bosnie chez elle (0-2) et de faire ce qu’elle veut de l’Islande dans la foulée. Sous la baguette d’un Bruno Fernandes en feu, la Seleçao a humilié les hommes de Holtz, bien légers dans tous les compartiments du jeu et semblant incapables d’entrer dans le moindre duel à l’exception notable d’un Barreiro qui s’est sacrifié.

Les Gonçalo se régalent en première période

Pour résumer, deux têtes de Gonçalo Inacio qui jaillit au coeur de la défense sur des centres bien travaillés venus du côté gauche de la défense luxembourgeois (1-0 à la 12e minute et 4-0 à la 45e), plus deux services pour Gonçalo Ramos au coeur de la surface, qui va conclure de près et à ras de terre (2-0 à la 17e et 3-0 à la 34e). Et dire que Jota a frappé la barre juste après la demi-heure de jeu et que Cristiano Ronaldo, suspendu, n’était même pas sur le terrain…

Après ça, l’objectif ne peut plus être que de tenter de limiter la casse en vue de soigner le goal-average. Ou plutôt de ne pas le voir exploser dans le mauvais sens du terme. Lars Gerson et Dirk Carlson entrent à la pause pour soulager. C’est à peine le cas, quand Jota s’en va dans le dos de Jans et de tout le reste de la défense pour crucifier Moris de près et sous la barre (5-0, 57e).

La même défaite qu’en Suède en 2017

On n’a pas encore passé l’heure de jeu et le tarif minimal d’un Portugal – Luxembourg en Algarve est déjà atteint. Le monde du football a toujours tendance à dire qu’il vaut mieux perdre une fois 5-0 que cinq fois 1-0. La pilule est quand même difficile à avaler, alors que tout le monde semble résister mieux que le Grand-Duché à l’ogre lusitanien. Alors quand Horta met une mine sous la barre de Moris (6-0, 67e), on se dit qu’il y a de quoi trembler. En 2017, cette équipe en avait pris huit en Suède et cela avait été un petit drame.

Jota puis Horta vont planter les septième et huitième et porter une lourde défaite au statut d’humiliation totale. Luc Holtz se lève alors de son banc et file au vestiaire dix grosses minutes avant le coup de sifflet final. Avant de revenir… Pour voir la frappe de Joao Felix synonyme de 9-0. Cela faisait  41 ans qu’on n’avait plus vu ça et un déplacement en Angleterre. Un calvaire.

Julien Mollereau

2 plusieurs commentaires

  1. Meme si on peut s attendre a un euro 2024 mediocre en Allemagne avec le chiffre excessif de 24 equipes presentes,il semble clair que le Grand Duche n y a pas sa place et risquerait de grosses defaites en cas de qualification.

  2. De Cae Jacques

    Hello les fouteux,

    Retour sur terre !

    Juste mon avis

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