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[Sélection nationale] La ruée vers l’Euro


Les Roud Léiwen ont joué leur dernière campagne de Nations League devant 6 679 spectateurs de moyenne. (photo Melanie Maps)

Près de la moitié des packs «Euro-2024» ont trouvé preneur dès leur mise en vente, mardi. Le signe de l’engouement que génèrent les Roud Léiwen et leur nouveau stade.

Joël Wolff, son secrétaire général, l’assure : à la FLF, «on ne savait pas trop à quoi s’attendre», mardi, en mettant en vente les abonnements pour assister aux cinq matches de qualification pour l’Euro-2024 disputés l’an prochain par les Roud Léiwen, tous au stade de Luxembourg.

Les 6 679 spectateurs de moyenne en Nations League, dans une poule dont le sex-appeal tenait essentiellement à la présence de la Turquie, et les tendances pour les deux matches amicaux de la semaine, où la barre des 4 000 devrait être passée demain contre la Hongrie et dimanche face à la Bulgarie, deux nations qui ne font pas spécialement rêver le grand public et «n’apportent pas de public visiteur», étaient d’assez bons indicateurs, pourtant.

Mais pour peu qu’elle ait vraiment douté, la fédé a rapidement été rassurée, mardi : en quatre heures, 2 500 des 6 000 packs mis en vente à midi avaient déjà trouvé preneur. Un engouement qui s’est essentiellement porté sur les places situées derrière les buts, plus abordables (100 euros les cinq matches, 50 pour les jeunes nés après le 1er janvier 2007), mais aussi sur le «Roude Léiw Club», l’espace VIP, où seule une quarantaine de billets (sur 500) est encore disponible.

Roud Léiwen + stade + Portugal = engouement

Il n’y aura probablement plus, bientôt, que les tribunes latérales (le long des lignes de touche) à garnir, mais les chiffres évoqués plus haut laissent supposer que ce ne sera pas trop compliqué, quand bien même leur tarif (200 euros, 100 euros en tarif réduit) est plus élevé.

«C’est sûr que dans les prochains jours, presque tout va partir», prédit Joël Wolff. Et après? Les places restantes seront mises en vente à l’unité, mais leur nombre dépendra à chaque match des demandes des nations adverses, des sponsors ou des clubs, autant d’interlocuteurs qui incitent la FLF à «bloquer beaucoup de billets» pour l’instant.

Cet engouement n’est pas bien difficile à expliquer, entre les résultats récents des hommes de Luc Holtz, leurs chances croissantes d’accrocher une qualif, le Portugal, tête de série de ce groupe J qui «aide énormément», mais aussi le «formidable outil», pour reprendre une expression chère au président de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas, qu’est le stade de Luxembourg.

Si la venue de la Bosnie, qui comme la Turquie s’appuie sur une immense diaspora à travers l’Europe, devrait aussi l’aider à faire le plein, l’enceinte est elle-même un argument de vente, après des années à jouer les rencontres internationales dans un Josy-Barthel ouvert aux quatre vents – mais aux affluences très satisfaisantes, au regard de son état. «On commence à avoir un public qui vient au stade pour le stade et aussi pour notre équipe», résume le secrétaire général de la FLF.

Et si on poussait les murs, tiens ?

Au point d’y être très bientôt à l’étroit ? Ce serait compter sans les 2 000 places supplémentaires qu’il est potentiellement possible de créer dans la couronne supérieure du stade, selon les plans du cabinet d’architectes en charge de sa conception. Ce qui porterait à 11 000 sièges, contre 9 200 aujourd’hui, la capacité maximale du stade de Luxembourg.

Et ce n’est pas Luc Holtz, forcément grisé par la perspective de compter sur plus de supporters dans les grands matches, qui dirait non. Mais la FLF, son président Paul Philipp en tête, se veut forcément plus mesurée : une telle extension dépendra de la capacité des Roud Léiwen à booster les affluences et à fidéliser leur public dans la durée.

«Il n’y a jamais eu de discussion en ce sens. Vendons déjà tous les abonnements et tous les billets, c’est notre premier challenge, ensuite on verra», tempère Joël Wolff, conscient néanmoins qu’«à partir du moment où on fait une campagne complète à guichets fermés, la question se pose automatiquement». Dès mars 2024?

Premier round pour Lars Gerson

Équipe surprise des barrages d’accession à la D1 norvégienne, Kongsvinger et son défenseur-buteur Lars Gerson (auteur de deux buts déjà dans ce mini-tournoi), 6es de D2 au terme de la saison régulière, en disputent ce mercredi (18 h) la finale aller sur le terrain de Sandefjord, 14e de D1 qui n’a plus gagné depuis le 30 juillet, soit une série de… 15 matches ! La manche retour aura lieu samedi à 16 h à Kongsvinger.

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