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Onze nouvelles pharmacies pourraient voir le jour au Grand-Duché


101 pharmacies sont actuellement implantées au Luxembourg et 9 autres doivent ouvrir prochainement. (Photo archives Editpress/Julien Garroy)

Dans une réponse à une question parlementaire, la ministre de la Santé est revenue sur la volonté du gouvernement à augmenter le nombre de pharmacies pour tenir compte de l’évolution de la population.

Le Luxembourg compte actuellement 101 pharmacies sur son territoire. Dans son programme de coalition, le gouvernement entend augmenter ce nombre et rendre les règles d’implantation moins restrictives.

En conséquence, le député LSAP Mars Di Bartolomeo a interrogé la ministre de la Santé, Martine Deprez, pour connaître les critères d’une nouvelle implantation et le nombre de concessions supplémentaires qui pourraient être autorisées par le gouvernement.

Dans sa réponse la ministre rappelle que toute ouverture d’officine doit être autorisée par le gouvernement sur l’avis du collège médical, de l’autorité locale et de la Direction de la Santé. «Ces avis tiennent compte aussi bien de la croissance démographique que de la densité médicale dans la commune de la pharmacie à créer», rappelle la ministre.

Pas de médicaments en supermarchés

En s’appuyant sur la population du Grand-Duché, la Direction de la Santé propose de passer à 121 pharmacies au total. En plus des 101 déjà existantes, deux devraient bientôt ouvrir et sept autres sont en cours de création. 11 nouvelles officines pourraient donc encore être autorisées dans les années à venir.

Également interrogée sur la vente en ligne et en supermarchés de médicaments non soumis à prescription, Martine Deprez a rappelé que le gouvernement ne souhaitait pas ouvrir ce commerce aux supermarchés, ni aux parapharmacies. Les pharmaciens implantés au Luxembourg peuvent en revanche demander une autorisation pour vendre ces médicaments sur leur site internet.

Un commentaire

  1. Patrick Hurst

    …que le gouvernement ne s’y trompe pas à vouloir trop contrôler le milieu pharmaceutique: Certes, il est légitime de vouloir assurer aussi bien la qualité qu’une répartition équitable des officines, mais à l’âge d’Internet, le client est libre de se faire livrer de n’importe où… Et le commerce en additifs nutritionnels en témoigne!

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