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[Mondial-2022] La DN analyse la finale… et c’est dur 


Les coachs sont tout aussi perdus que le commun des mortels ( Photo : AFP)

Ils en pensent quoi, les coaches des équipes du podium, de cette finale Argentine – France? Fangueiro, Carzaniga et Strasser nous disent.

Pas vraiment simples spectateurs, mais pas totalement techniciens non plus. À mi-chemin entre la contemplation d’un spectacle qui ne revient qu’une fois tous les quatre ans et l’intérêt professionnel qu’ils portent à la confrontation de ce dimanche, les coaches des clubs qui squattent le podium de la BGL Ligue portent un intérêt tout particulier au duel du week-end. Mais sont tout aussi perdus que le commun des mortels pour arriver à déterminer ce qui pourra bien faire pencher la balance.

«Normal, les deux équipes sont très bien organisées sur toutes les phases de jeu, y compris les phases arrêtées», résume Carlos Fangueiro, entraîneur du leader dudelangeois. «Et dans un Mondial, avec la rigueur que cela sous-entend, toutes les deux ont, avec Giroud et Alvarez, des gars qui n’ont pas besoin de beaucoup d’opportunités pour faire la différence.»

La différence, il faudra pourtant bien la faire. Et tant Pascal Carzaniga (Swift) que Jeff Strasser (Progrès) ont des recettes pour trouver les petites indications qui fabriqueront des différences. «L’erreur à ne pas commettre pour la France, ce serait de faire une fixation sur Messi, estime « Caza ». Il leur faut rester en 4-3-3 et remettre Rabiot à la place de Fofana, qui n’a pas encore l’envergure. Et ce serait bien aussi que Dembélé se mette enfin à faire la différence offensivement.»

«Je le souhaite à la France… et à Messi»

«Fatalement, à un moment, complète Strasser, il faudra trouver un espace dans une zone déterminée et planifiée pour qu’un gars remporte un 1 contre 1! Ou alors, il y aura un moment de transition où l’une des deux équipes sera moins bien organisée que l’autre, où le positionnement ne sera pas le bon…»

Ceci étant dit, ils ne sont pas tous d’accord sur celui qui mériterait le plus de faire cette différence. Fangueiro a l’impression que «l’Argentine en a plus montré, même si je comprends que les Bleus aient joué à onze derrière le ballon contre le Maroc, quand ils menaient 1-0, pour garantir la qualification…». Quand Carzaniga estime que «les Français ont fait plus de belles choses» et que «si Messi et Mbappé sont au même niveau, alors ce sera la France». C’est Strasser qui va les arbitrer : «Les deux équipes m’ont séduit. La France par ses qualités offensives avec plus de joueurs capables de créer des différences, l’Argentine par son agressivité et son côté conquérant. Je le souhaite plus à la France pour sa qualité sur cette compétition, mais pour sublimer toute la carrière de Messi, il le mériterait. Cela le mettrait parmi les plus grands».

Bref, même ceux qui savent ont autant de mal que le commun des mortels à savoir…

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