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Mission accomplie pour la Game On!


Pour la seconde édition aux Rotondes, un large éventail d'activités et d'ateliers ont été mis à disposition. 

Fans inconditionnels ou débutants intrigués se sont réunis autour des jeux vidéo et de société dans le cadre de la Game On, aux Rotondes. Le week-end aura permis aux familles de s’offrir un moment amusant et instructif.

Ne vous y méprenez pas : vous n’êtes ni à la Gamescom de Cologne, ni à la Paris Games Week et encore moins sur les plages de Los Angeles à attendre l’E3. Pourtant, une atmosphère de salon du jeux vidéo règne dans l’enceinte principale des Rotondes, ce dimanche après-midi. De grandes tables, ornées de nappes rouges, forment un arc de cercle où les consoles les plus mythiques tutoient les produits plus contemporains. Rayman Legends, Mario Galaxy ou encore Naruto Ultimate Ninja y tournent à plein régime, tandis que des gens se tassent, non loin de là, au stand de jeux de société. Sacs remplis de boîtes à la main, enfants et adultes sont à l’affût des nouvelles pépites et scrutent les moindres règles : «Tu penses qu’il va nous plaire celui-ci?», peut-on entendre dans l’attroupement.

«Montrer toutes les facettes du jeu»

Ce rendez-vous, destiné à «ceux et celles qui savent s’amuser», n’est autre que la Game On, organisé conjointement par la Spillfabrik et Social Gaming Luxembourg, en partenariat avec le Service Foyers scolaires, le Centre d’animation pédagogique et de loisirs et l’Institut de formation de l’éducation nationale (IFEN). Pour cette deuxième édition aux Rotondes, les organisateurs n’ont pas lésiné sur leurs ambitions, en proposant un large éventail d’ateliers et d’activités : escape game, puzzle géant, worskshop d’illustration et de peinture sur figurines… Tant de dispositifs déployés pour ne jamais perdre le plaisir de s’amuser.

Toutefois, ce sont bien les jeux vidéo et de plateau qui étaient à l’honneur ce jour : «En plus de proposer un événement qui permet de découvrir ou redécouvrir le plaisir de jouer ensemble, on essaye de montrer les différentes facettes du jeu, pose Jean-Claude Pellin, le vice-président de la Spillfabrik, un club spécialisé dans le jeu de société et sa promotion. On essaye de voir, par exemple, comment les jeux peuvent être utilisés dans l’éducation.»  L’idée primordiale est là : renverser les stigmates qui pèsent sur le dixième art, qui a longtemps souffert d’une réputation de support à la fois violent et aliénant : «On ne veut pas mettre uniquement en avant les risques, mais au contraire, s’éloigner des clichés et prendre le jeu comme support d’enseignement», détaille Jean-Claude Pellin. Dans ce domaine, l’IFEN excelle. Le partenaire privilégié des enseignants et des établissements scolaires en matière d’insertion professionnelle et de formation continue tenait également son stand, où des licences phares y sont exhibées, à l’instar de Minecraft. Toutefois, ici, les jeux servent à transmettre des connaissances et des valeurs aux enfants : «Il y a des enseignants qui ne veulent pas encore utiliser cela pour apprendre des choses, mais au fur et à mesure, ça va devenir inévitable, soutien Alexandre Fonte, instituteur spécialisé en compétences numériques. On peut développer des compétences en maths ou en physique avec Minecraft ou permettre à des enfants de communiquer en plusieurs langues avec des jeux collaboratifs, comme It Takes Two.»  

Le fringant retour du jeu de société

Quittons un peu les écrans pour nous diriger vers le Bistrospill, tenu par les membres de la Spillfabrik, où petits et grands peuvent s’adonner à une petite partie de Monster 12 ou de My Gold MineDepuis cinq ans, le club décerne, dans le cadre du label de qualité pour cafés « Wëllkomm », le prix Bistrospill à un jeu édité durant l’année qui se prête particulièrement à être joué dans un café ou un troquet : «Ce sont des petits jeux, souvent rapides, auxquels on peut jouer malgré la barrière des langues», explique Lol Margue, membre du Spillfabrik. Lui, à l’instar de ses collègues, ont observé un «engouement phénoménal» pour ce type de divertissement lors du confinement. Malgré les mois qui se sont écoulés depuis, la ferveur ne semble pas s’être dissipée au regard de la nuée de personnes présentes au pôle des jeux de société : «Nous sommes arrivés avec environ 1100 jeux à la Game On, mais au moins 40 % sont partis dès le premier jour. Tout le monde aime ça aujourd’hui et beaucoup de gens achètent même des grands jeux à plus de cent euros», confie Philippe du stand d’achat de la Spillfabrik.  

La rage de gagner au ventre ou juste l’envie de prendre du bon temps, la Game On aura ravi tous les publics, mais surtout, rappeler la diversité des jeux de société et vidéo ainsi que ses multiples fonctionnalités.  

Les enfants, tout comme les adultes, ont pu se tester à la réalité virtuelle via de nombreux jeux.
Des stands dédiés aux cartes, dessins ou figurines ont également investi la Game On.
Qu’ils soient en solo ou collaboratif, les jeux vidéo ont servi de support d’enseignement aux enfants.

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