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Les marques de cigarettes trop « glamour » sommées de changer de nom


Le gouvernement français, après avoir imposé les paquets neutres, poursuit son offensive contre le tabac et le marketing "glamour" des fabricants. (photo AFP)

L’État français a décidé d’interdire les noms de marques de cigarettes trop « glamour », a indiqué mardi le ministère de la Santé, les jugeant trop incitatives. Les industriels devront désormais choisir une autre appellation s’ils veulent continuer à vendre leurs produits.

Le gouvernement, après avoir imposé les paquets neutres, poursuit son offensive contre le tabac et le marketing « glamour » des fabricants, en imposant à des cigarettes fines et cigarillos de changer de noms. La ministre de la Santé Marisol Touraine doit signer mardi l’arrêté fixant prix et autorisations de vente. « Il y a des marques qui ne seront plus autorisées, des marques qui sont attractives, qui donnent le sentiment que fumer ces cigarettes c’est chic, ce qui n’est évidemment pas l’esprit du paquet neutre », a-t-elle justifié. Sont ainsi concernées les marques Vogue, Corset, Fine et Allure (cigarettes fines) ainsi que les marques de cigares et cigarillos Café crème, Paradiso et Punch, a précisé le ministère. L’arrêté doit paraître au Journal officiel mercredi.

Les fabricants de cigares concernés auront encore le droit de vendre leurs produits sous ce nom pendant deux ans. Le délai est d’un an pour les autres produits. Par ailleurs, ne pourront plus être utilisées les mentions évoquant la finesse, la sveltesse (comme « slims », « superslims », « Royale super slims menthol »), des propriétés énergisantes (comme « Pall Mall Boost »), naturelles, biologiques, biodégradables (telles que « Gauloise Biodégradable », « Allure organic superslim »). Les mentions faisant référence à des arômes de fruits, de menthe ou autre ne seront plus acceptées (« Camel menthol », « Davidoff menthol », etc).

Certains fabricants sont déjà montés au créneau comme la Seita, distributeur de Fine, qui a dénoncé « une décision arbitraire ayant pour seul but de stigmatiser toujours plus les consommateurs qui font le choix de fumer ».

Le Quotidien/AFP

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