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Le Luxembourg s’installe aux Jeux olympiques


D’après Georges Mischo, cet espace en plein cœur de Paris permettra de représenter le pays et de servir de point de rencontre à tous les Luxembourgeois. (Photo : fabrizio pizzolante)

Le ministre des Sports a présenté la future Maison du Luxembourg aux Jeux olympiques de Paris. Elle sera le point névralgique de la délégation grand-ducale durant l’événement.

Installé dans l’une des salles de l’Institut national des sports, à Luxembourg, le compte à rebours s’égrène lentement. Dans 129 jours et neuf heures, à partir de ce vendredi 22 mars, les Jeux olympiques de Paris 2024 débuteront. L’occasion pour le ministre des Sports, Georges Mischo, et le président du Comité olympique et sportif luxembourgeois (COSL), André Hoffmann, de revenir sur la participation du pays.

Si le Luxembourg n’est pas connu pour être une grande nation olympique – il ne comptabilise que deux médailles aux Jeux d’été, dont une en or pour Josy Barthel en 1952 –, il veut montrer qu’il sera bien présent cette année à Paris. Huit sportifs luxembourgeois sont déjà confirmés, dont les athlètes Patrizia Van der Weken pour le 100 m et Bob Bertemes pour le lancer de poids, et ils devraient au final être entre 10 et 12 à aller représenter le Grand-Duché pour ces XXXIIIᵉ olympiades.

Vue plongeante sur la fan zone

Mais le pays a décidé de s’octroyer cette année une présence en dur aux Jeux avec la Maison du Luxembourg installée à Paris, spécialement pour l’événement. «C’est un espace de rencontre pour les athlètes et toute la délégation olympique. Il permettra aussi de présenter le pays», précise Georges Mischo. Nichée au troisième étage du stade Jean-Bouin, dans le XVIe arrondissement de la capitale française, à proximité du Parc des Princes et de Roland-Garros, elle sera le centre névralgique du Luxembourg durant les Jeux.

«Le lieu a été choisi en collaboration avec le COSL et le comité olympique allemand.» La délégation germanique occupera en effet le rez-de-chaussée et les deux premiers étages du stade. «Nous nous sommes joints à eux. En tant que petit pays, il nous était difficile d’occuper un grand espace», reconnaît Georges Mischo. «C’est un étage avec des loges, ajoute André Hoffmann. Mais elles ne sont pas séparées et donnent sur l’extérieur, où une terrasse sera installée sur les gradins.» De là, les spectateurs auront une vue plongeante sur la fan zone installée sur le terrain par le comité olympique allemand. «Celle-ci aura également un espace réservé au Luxembourg.»

Cent cinquante euros la journée

Car si le lieu servira de place de rencontre pour la délégation grand-ducale et pour les sponsors, il sera aussi ouvert au public. Du 26 juillet au 11 août, tous les jours de 16 h à 2 h du matin, la Maison du Luxembourg accueillera les spectateurs. L’entrée ne sera par contre pas gratuite, il faudra tout de même s’acquitter de 150 euros par personne et par jour pour pouvoir entrer.

Le billet comprendra la restauration, l’accès à une exposition sur l’histoire des Jeux olympiques et la participation luxembourgeoise, la retransmission des épreuves en direct sur deux écrans géants et la possibilité de rencontrer certains athlètes. Il sera également possible, moyennant 20 euros supplémentaires, d’accéder à la fan zone. «En revanche, on ne pourra pas entrer avec un billet pour les épreuves olympiques», prévient George Mischo. Si le prix peut paraître un peu cher, le ministre assure qu’il est largement inférieur à celui proposé par d’autres nations pour leurs propres installations.

«Ce serait super de rapporter une médaille»

En plus de la diffusion des JO, des animations seront régulièrement organisées grâce à la scène qui sera mise en place au cœur de la fan zone. «Nos amis allemands nous ont déjà prévenus qu’ils seraient ravis de nous accueillir et de nous prêter la scène, par exemple pour présenter nos sportifs», affirme André Hoffmann. Ce QG, d’un coût de 1,2 million d’euros, est une première pour le Luxembourg, qui sait bien que l’expérience sera peut-être difficile à renouveler à Los Angeles en 2028 ou à Brisbane en 2032.

Le Grand-Duché souhaite donc tout mettre en œuvre cet été pour soutenir ses athlètes, même si Georges Mischo ne préfère pas se laisser aller au jeu des pronostics pour le moment. «Soixante-douze ans après Josy Barthel, ce serait super de rapporter une médaille. Mais même la qualification aux JO est déjà difficile.»

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