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L’aire la plus répugnante de France se trouve sur l’A31


« Bonne chance mais si j’étais vous, je me retiendrais encore un peu… », préviennent des touristes atterrés. (photo RL/Julio Pelaez)

Toilettes bouchées, robinets fermés, poubelles ouvertes aux quatre vents… La première aire de repos que les étrangers découvrent en arrivant en France par l’A31, à Entrange, est insalubre. Le problème dure depuis des années. Écœurant.

Thionville Porte de France mérite-t-elle encore son appellation d’aire de repos ? C’est à en douter.

Depuis des années, cet arrêt censé soulager les automobilistes qui arrivent en France par l’A31 offre un spectacle pitoyable. Et encore, si on ne parlait que d’équipements vieillots, de panneaux d’information d’un autre âge, de parking défoncé et de carreaux de carrelage manquant, cela passerait…

Le vrai problème de la première aire de repos du pays, c’est son caractère franchement insalubre. Du genre à vous faire plier bagages en deux temps trois mouvements. Après, on pourra toujours sortir les rames pour vanter les charmes de la France et de la Moselle…

Où est l’hygiène ?

La reprise des migrations estivales vers le sud, depuis le début de la semaine, ne fait qu’amplifier le problème. En attendant, les touristes vont de haut-le-cœur en vaines invectives en découvrant l’ampleur des dégâts.

Du côté des femmes, les portes des toilettes ne ferment plus. Le sol semble ne pas avoir été nettoyé depuis des lustres, les semelles s’y accrochent comme à du chewing-gum. Les excréments s’accrochent aux parois des blocs WC, les murs transpirent de graffitis mal faits. Évidemment, il ne faut pas compter y trouver la moindre feuille de papier. « Cet endroit est absolument atroce ! Quelle honte ! », lâchent deux valeureuses touristes belges après à avoir tenté l’expérience. « Bonne chance mais si j’étais vous, je me retiendrais encore un peu… » Tout est dit.

Chez les hommes, ça n’est pas mieux. En réalité, c’est même pire : un des deux urinoirs est bouché depuis des jours, un liquide désormais verdâtre déborde jusque sur le sol. On patauge, c’est à vomir. Après un temps d’hésitation, cet autre touriste belge se ravise franchement. « Je vais plutôt aller derrière un arbre au fond du champ. Au moins, je ne risque pas d’attraper une maladie ! C’est étrange de trouver un endroit aussi sale ici… » Eh bien malheureusement si.

Chrystelle Folny (Le Républicain Lorrain)

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