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[Karaté] World Games : jour J pour Warling


Jenny Warling, ici à l’entraînement avec Pola Giorgetti et l’entraîneur national Raphael Veras, est prête à monter sur le tapis, aujourd’hui.  (Photo : DR)

C’est ce vendredi que Jenny Warling entre en lice. Face aux toutes meilleures mondiales.

C’est la seule Luxembourgeoise présente en Alabama. Il faut dire que les places, en tout cas en karaté, étaient très chères puisqu’elles ne sont que huit à être conviées à cet énorme rendez-vous du calendrier international. Et c’est grâce à son classement mondial (actuellement n° 5) que Jenny Warling a décroché son billet pour Birmingham.

L’ancienne championne d’Europe n’aborde pas ce qui était comme son principal objectif annoncé de l’année dans les meilleures dispositions : «Juste après les championnats d’Europe (NDLR : fin mai en Turquie), toute l’équipe est tombée malade. On a presque tous attrapé un virus et, pendant dix jours, je ne pouvais pratiquement pas bouger.»

Elle a, malgré tout, pu reprendre un entraînement pratiquement normal lors des deux dernières semaines. Et histoire d’avoir quand même une petite compétition pour reprendre ses repères, elle s’est alignée avec succès en Bundesliga (6 victoires en  6 combats dont un contre la championne d’Allemagne) avec son équipe de Ludwigsbourg : «Quand tu arrêtes, les deux premières choses que tu perds, ce sont la distance et le timing. J’étais contente de pouvoir combattre encore une fois», confie la jeune femme.

En confiance avec Pola Giorgetti

Elle a également participé pendant quelques jours à un camp d’entraînement en Suisse, avant de s’envoler à destination des États-Unis. Sur place, même si elle est la seule à combattre, elle est accompagnée de sa compatriote et copine Pola Giorgetti.

Une présence plus que bienvenue : «Je la connais par cœur, elle aussi. Avec elle je suis en confiance. Je peux lui dire ce dont j’ai besoin. Elle me motive et n’hésite pas à me dire les choses. Avec elle, je suis dans un environnement familier.»

Ce vendredi, elle aura un énorme défi à relever : «Toutes les meilleures sont là. Ce sera donc très dur. Je ne me mets pas de but particulier. Je veux juste performer et être contente de ma prestation.»

Peu d’élues

Il faut dire qu’il y aura peu d’appelées. Et encore moins d’élues. On retrouvera en effet deux poules de quatre et seules les deux premières de chaque poule poursuivent l’aventure. Et après la demi-finale, le jour même, place à la finale et également à un combat pour une seule médaille de bronze. Autrement dit, les places seront très chères.

L’avantage, c’est que Jenny Warling connaît par cœur toutes ses adversaires. Même une jeune… retraitée. En effet, l’Allemande Jana Bitsch, qui n’a plus combattu depuis de très longs mois et était à la retraite, mais qui figurait toujours en bonne place au ranking mondial, a été invitée en dernière minute pour pallier le forfait de la Turque Tuba Yakan qui, comme tous ses autres compatriotes, n’a pas obtenu de visa.

«Elle était chez elle en vacances et ce n’est que mardi dernier qu’elle a reçu un message lui proposant de participer aux World Games. Il faudra se méfier d’elle, car elle n’aura aucune pression», se méfie la combattante grand-ducale. Qui entrera en lice à partir de 19 h, heure luxembourgeoise. Contre trois adversaires qui devaient être désignées la nuit dernière.

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