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Hostert va monter au Galgenberg pour «prendre des risques»


«Si ça ne tient qu'à moi, on ne joue pas», explique le gardien français du Fola (photo: Julien Garroy)

Le terrain ne va pas aider le Fola. C’est une certitude.

Cela fait six mois que le Fola s’est fait surprendre à Hostert (2-0) et au Galgenberg, pour la revanche, le match sera tout aussi piégeux.

Déjà parce que ce vieux renard d’Henri Bossi sent le bon coup. Jouer le Fola là, maintenant, fleure la bonne affaire. Thomas Klasen, son homologue, qui a tout intérêt à ce que la partie se dispute dans des conditions qui permettent à ses techniciens de mettre leur jeu en place, jure que le Galgenberg est «actuellement injouable»?

Bossi rétorque qu’il est monté voir la pelouse en matinée, jeudi, et que c’est… «parfaitement jouable». Tout dépend vraisemblablement de ce qu’on attend d’un match de foot. Hostert et son bloc bas ont juste besoin de quelques brins d’herbe pour jouer leurs contres. «De toute façon, les arbitres ne font pas tout le temps ce que je dis», se marre Bossi, qui s’attend à la possibilité d’un report.

Si on lui laissait le choix, Klasen préférerait. Il a identifié le «fighting spirit» du promu, sa «mentalité» aussi. «C’est une équipe qui a un plan clair et des armes devant pour le mener à bien.»

Au risque de le décevoir, Bossi, décidément contrariant depuis le début de la saison, assume désormais une certaine part d’ambition. C’est qu’Hostert peut, comme la Jeunesse il y a deux semaines, déloger le Fola du podium. «Vu qu’on a quelques points sur les équipes qui joueront le maintien (NDLR : doux euphémisme), on va y aller non pas pour ne faire que défendre, mais pour gagner. On n’a pas grand-chose à perdre.»

L’USH peut-elle nous surprendre en devenant plus joueuse dans les grands rendez-vous? On demande à voir. Surtout si le terrain fait ses affaires. En attendant, Klasen a cherché des solutions pour déstabiliser un bloc bas. «On verra bien quel plan était le meilleur entre le leur et le nôtre. Mais il ne faut pas s’attendre à un match très ouvert.»

On ne sait même pas s’il faut s’attendre à un match tout court, de toute façon…

Retrouvez l’intégralité de l’article dans votre édition du 2 mars.

Julien  Mollereau

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