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Grevenmacher : les portraits des 70 reines du vin s’affichent


La 70e reine du vin de Grevenmacher sera sacrée en septembre. Pendant tout l'été, les photos de chacune d'entre elles seront exposées dans les rues piétonnes de la ville. (Photo DR)

Chaque deuxième week-end de septembre, une nouvelle reine du vin est sacrée à Grevenmacher. Si son origine est un peu plus ancienne, la formule actuelle a été inaugurée en 1950. Alors que la 70e reine sera bientôt intronisée, le comité des fêtes et l’Union commerciale rendent hommage à une véritable institution avec une expositions dans la zone piétonne de la ville.

Dans un peu plus d’un mois, la couronne changera de tête au cours d’une soirée que les habitués – et ils sont nombreux : entre 1 300 et 1 400 personnes chaque année! – ne rateraient sous aucun prétexte. Le lendemain (samedi), la nouvelle reine paradera sur le char qui fermera la parade dans les rues de Grevenmacher derrière une quarantaine de groupes, une centaine de danseurs et musiciens et ces prédécesseures qui, en tablier vert, serviront le vin aux spectateurs. Enfin, la reine rejoindra les rives de la Moselle et le feu d’artifice pourra être tiré depuis l’Allemagne en son honneur.

Le programme est à peu près immuable, mais organiser les festivités n’est pas une sinécure. Il s’agit même de la tâche essentielle des bénévoles du comité des fêtes de Grevenmacher (CFG) qui attendent tout de même 20 000 personnes pendant les trois journées! Et d’ailleurs, pour la première fois, le président du CFG est une présidente, qui plus est une ancienne reine du vin : Carole Clemens.

Devenir reine est le fruit d’un long processus qui commence à l’âge de 16 ans, lorsque la prétendante devient princesse. Quatre ans plus tard, à 20 ans, elle est couronnée. Pour être princesse, puis reine, il faut être originaire de Grevenmacher. Celles dont la famille est active dans le milieu du vin sont prioritaires, mais selon les années, ce n’est pas une nécessité.

Une fête née en 1950

Alain Goedert, vice-président du CFG, explique à quel point l’organisation de la fête du Raisin et du Vin et l’accompagnement de la reine est le travail de toute une année : « Outre la fête, il faut accompagner la reine et ses princesses : soit en moyenne 60 rendez-vous au Luxembourg et en Allemagne. On prend une camionnette et on fait la route tous ensemble. Ce sont des moments très sympathiques ! »

Cette année, toutefois, est spéciale. Si les prémices de l’évènement apparaissent dès 1939, la fête du Raisin et du Vin se lance véritablement le 15 mars 1950 avec la création du comité des fêtes, comme l’explique Monique Hermes, la mémoire du CFG. La 70e reine du vin est donc sur le point d’être couronnée : cela valait bien la peine de marquer le coup. «C’est Tess Burton (lire l’interview par ailleurs) et l’Union commerciale qui ont eu l’idée d’exposer les photos de toutes les reines et les couvertures du Muselzeidung chez les commerçants du centre-ville», précise Alain Goedert.
C’est ainsi qu’en se promenant dans les rues et les ruelles du centre-ville, on peut rencontrer chacune des reines du vin qui font la fierté de la cité.

De notre collaborateur Erwan Nonet

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