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Friedrich Mühlschlegel nommé directeur du Laboratoire national de santé


Ce sont des mois très compliqués qui sont sur le point de s'achever pour le Laboratoire national de santé. (Illustration : Editpress)

Le Laboratoire national de santé (LNS) sera pris en main au 1er février 2017 par un nouveau directeur à plein temps. En attendant, un nouveau plan stratégique couvrant la période 2016-2018 a été validé.

Ce sont des mois très compliqués qui sont sur le point de s’achever pour le LNS. Arrivé «en catastrophe» en mars de cette année, le directeur intérimaire Philippe Hartemann a été obligé de faire le ménage dans une institution paraétatique qui avait quelque peu perdu le Nord. Mais comme nous l’avait déjà confiée la ministre de la Santé, Lydia Mutsch, dans l’Interview du lundi du 12 septembre dernier, le professeur de français a réussi à jouer avec succès le pompier de service.

Ensemble avec le conseil d’administration, présidé par le professeur Simone P. Niclou, Philippe Hartemann a lancé une grande restructuration des différentes composantes du LNS, afin de devenir le «laboratoire de référence» du pays, avec une part importante accordée à l’«excellence». Tous ces travaux, lancés à partir d’une page quasi blanche («On s’est retrouvé dans un bureau vide», affirme le directeur intérimaire), ont abouti dans un nouveau Plan stratégique, dévoilé ce lundi à la presse.

Si ce plan ambitieux sera lancé par Philippe Hartemann, il reviendra au nouveau directeur du LNS, fraîchement nommé, de s’assurer que tous les objectifs seront réalisés d’ici 2018. Ayant atteint la limité d’âge et préférant se consacrer davantage à sa famille et son travail de recherche, le professeur Hartemann va en effet mettre fin à sa mission à la fin janvier. Au 1er février prochain, le professeur allemand Friedrich Mühlschlegel va prendre le relais. Ce dernier est actuellement directeur clinique de pathologie et professeur en microbiologie à l’East Kent Hospitals au Royaume-Uni.

La principale mission du futur capitaine du LNS sera de garder le rythme de croisière adopté par le directeur intérimaire. Les grands projets stratégiques définis par le CA du LNS concernent notamment la réalisation du projet innovant de Télé-pathologie, qui vise à assurer un meilleur service pour les biopsies de tissus prélevés lors d’une opération. «Les tissus feront l’objet d’une analyse dans la foulée du prélèvement. L’équipe du bloc opératoire se mettra directement en contact avec le LNS afin d’effectuer une première analyse sommaire du tissu. L’idée est de se faire une première idée de la pathologie et permettre au chirurgien de mieux traiter le patient», note le professeur Simone P. Niclou, présidente du conseil d’administration du LNS.

Les autres projets de taille concerneront la mise en place d’un Centre Translationnel en Neuropathologie, d’un Centre national de génétique et d’un Laboratoire central de biologie hospitalière.

David Marques

Retrouvez l’intégralité de cet article dans notre édition papier de ce mardi, 20 septembre

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