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[Football] Ces artistes du Swift redeviennent très dangereux


(Photo : mélanie maps)

COUPE (DEMI-FINALE) Le Swift est en train de se forger une identité dans la douleur. Ce ne sont pas des artistes que rencontre Mondorf mercredi.

On attendait des poètes en ce printemps 2024 et on hérite de guerriers. Ce Swift est décidément surprenant : on l’imaginait à la dérive après la perte de son titre de champion sur la pelouse de Differdange il y a une dizaine de jours et il s’est découvert, au cœur de cette semaine anglaise qui aurait pu le voir couler pour de bon, une capacité à accepter qu’il pouvait souffrir collectivement et aller chercher des victoires au forceps.

L’enchaînement Jeunesse (0-2) en quarts de la Coupe et F91 (2-1) pour la 26e journée de DN a révélé un caractère collectif et Roland Vrabec ne crache pas sur cette réalité qu’on voit plus ses garçons travailler que planer au-dessus de la concurrence : «On arrive à être focalisé même quand on a mal. Ça aide pour faire des mètres supplémentaires, ça donne des forces».

Le technicien allemand parlait philosophie de jeu à son arrivée, à la fin de l’automne ? Il a revu ses ambitions à la baisse. A accepté de faire des coupes sombres sur certains profils (Prempeh, Morren, Alioui…) et de privilégier une sorte d’esprit commando. Depuis Mondorf, l’ancien coach adjoint du Swift, David Zitelli, comprend la démarche : «Je regarde ça avec beaucoup de détachement, mais si Hesperange en est là, il y a des raisons. Des problèmes de gestion humaine. Vrabec fait avec les moyens du bord et franchement, je ne l’envie pas. Je n’aimerais pas être à sa place».

Azong contre Holzhauser?

Pourtant, le Swift redevient crédible au meilleur moment. Avec un Holzhauser diaboliquement efficace et qui transforme chaque micro-opportunité en or (deux passes décisives à Esch, un but face au F91), même quand il sort du banc. Mercredi, il pourrait cependant commencer. Vrabec ne cache pas qu’après quelques semaines à gérer son physique, l’Autrichien redevient «explosif».

La bombe pètera-t-elle à Strassen? Vitor Pereira avoue qu’il entend le tic-tac depuis chez lui («Je pense qu’il a été ménagé tout spécialement pour cette demi-finale»), mais qu’il a lui aussi retrouvé juste à temps l’une de ses armes de destruction massive, l’imposant Azong, «qui a ramené le meilleur côté de lui-même». À Mersch (2-3), il vient de planter deux buts assortis d’une passe décisive. Il devrait ainsi pouvoir compenser statistiquement l’énorme perte de Perez, dont on se demande s’il pourrait jouer une éventuelle finale. Mais footballistiquement?

«Strassen va jouer le match de sa vie, estime Vrabec. Une rencontre comme ça se joue au caractère.» Et ça tombe bien : le Swift en a développé un dans la difficulté.

Les absents

Strassen : Si Correia (côtes) n’est pas sûr d’être là, le bilan des retours est à l’équilibre : Azong et Shala sont vraiment de retour, mais le hic vient de Stulin (contracture) et surtout de Perez, qui attend les résultats d’une IRM de ses adducteurs, qui pourraient peut-être même le priver d’une éventuelle finale. Teixeira (pied) et Bock (problème musculaire) sont toujours absents.

Swift : Ekofo est touché à la poitrine et reste à l’infirmerie avec Akhalaïa et Skenderovic. Dante a un petit pépin musculaire qui le rend douteux.

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