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[Europa League] Dudelange : bourreau des uns et victime des autres…


Toure (en rouge) n'a pas ménagé les Dudelangeois (en jaune) jeudi soir...(Photo AFP)

Dudelange a vécu l’enfer jeudi soir, face à l’Olympiakos. Défaite 5-1… mais ce n’est pas un choc. L’entraîneur Dino Toppmöller avait averti : le rôle de bourreau du F91 en championnat (encore contre  Rumelange le week-end dernier, 2-9 !) pouvait très bien être inversé, à l’échelon supérieur. À savoir l’Europa League.

La veille de la rencontre, Dino Toppmöller avait expliqué en conférence de presse «qu’on avait vu face à Rumelange (NDLR : le F91 s’est imposé 2-9 là-bas dimanche dernier) ce qu’il pouvait se passer dans un match où il existe une différence importante de niveau entre les deux équipes». Il avait dit ça en expliquant que cela pouvait toujours arriver à son équipe dans cette Europa League.  Et c’est ce qu’on a vu jeudi dans l’enfer du stade Georgios-Karaïskakis.

La tête sous l’eau

Sans doute galvanisée par ses incroyables supporters qui n’ont pas arrêté de chanter de tout le match, l’équipe grecque a copieusement dominé les débats. Davantage encore qu’au match aller, se situant encore plus haut sur l’échiquier que quinze jours plus tôt pour presser et empêcher le F91 d’essayer de construire. Les hommes de Dino Toppmöller ont eu la tête sous l’eau constamment pendant les 45 premières minutes, avant de voir l’équipe grecque des serrer un peu l’étreinte. Ne sachant sans doute pas qu’ils n’étaient qu’à un petit goal d’égaler la plus large victoire du club en Coupe d’Europe.

Les joueurs dudelangeois ont en quelque sorte vécu ce qu’ils ont fait vivre quatre jours plus tôt aux Rumelangeois. Et c’est évidemment très peu agréable… Après la rencontre aller, on disait que cela commençait à devenir compliqué pour Dudelange. Cela s’est confirmé jeudi. Dans cette Europa League, ils jouent dans la cour des grands et c’est loin d’être simple. Maintenant, il va falloir digérer tout ça, afin que cela n’ait pas de conséquences sur le championnat. Leur objectif numéro 1.

De notre envoyé spécial à Athènes, Julien Carette

Ils n’étaient « que » 24 032 mais quel vacarme !

Certes, l’antre de l’Olympiakos n’affichait pas complet, mais il rugissait tout de même très fort. Landry Bonnefoi a pu le constater quand il a été le premier à monter sur la pelouse pour l’échauffement. Il a eu droit à une bronca en bonne et due forme. On dénombrait 24 032 spectateurs au Karaïskakis. Largement assez pour mettre une ambiance assez dingue dans ce stade qui peut contenir un peu plus de 33 000 personnes.

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