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Elections communales : les jeunes libéraux misent sur l’environnement et le logement


Le président Michael Agostini (au c.), entouré de Katrin Kohl et de Lou Linster. Ils ont profité de l’été pour présenter leur programme des prochaines communales.  (Photo : fabrizio pizzolante)

Les jeunes démocrates ont livré un large aperçu de leur programme électoral pour les prochaines élections communales. Le logement et environnement sont les thèmes prioritaires avancés.

De nombreux jeunes n’ont pas la possibilité de se loger en entrant dans la vie active. Logements hors de prix, prêts inaccessibles, locations abordables limitées et prises d’assaut. Les jeunes démocrates (JDL) émettent des idées qui n’ont rien de nouveau, mais qui peinent à se mettre en place. Les communes doivent agir pour offrir leur autonomie aux jeunes travailleurs et réaliser des logements pour cette catégorie spécifique des 18-30 ans, sous forme de studios meublés qu’ils occuperaient sur une durée limitée et pour un loyer décent.

La JDL encourage aussi les collectifs de résidents qui construisent ensemble leurs logements, selon leurs idées et leurs besoins. Reste que le prix du terrain est cher, et, là encore, les communes sont invitées à prévoir des terrains sous forme de bail emphytéotique. Idéalement, il faudrait puiser dans le réservoir des terrains réservés pour des logements abordables. Penser aussi, dans la liste, à créer des quartiers entiers de logements alternatifs, plus communautaires, piétons et verts.

Favoriser l’économie circulaire

Le prix des terrains, toujours, empêche le développement des tiny houses, ces micromaisons qui enthousiasment de plus en plus d’adeptes, mais qui cherchent désespérément où les poser. La JDL propose les jardins des maisons existantes, puisqu’il s’agit aussi de pouvoir être déclaré comme résidents dans la commune, ce que ne permet pas un camping où les micromaisons sont en général installées, faute d’autres autorisations. Les jeunes démocrates encouragent à changer les règlements des bâtisses pour permettre cette nouvelle forme d’habitat minimaliste et écologique.

En matière de climat et d’environnement, les jeunes libéraux s’attaquent au secteur du BTP, gros pollueur, qui représente plus de 20 % des émissions de CO2 au niveau mondial. Pour la JDL, il faut en finir avec ce mauvais pli qui consiste à construire des bâtiments que l’on va démolir 50 ans plus tard, et ramener dans les décharges. Il faut construire selon le principe de l’économie circulaire et équiper les toits des bâtiments communaux de panneaux solaires, cela va de soi. Autre nouveau standard à respecter : la construction en bois. Le béton deviendrait l’exception, si un besoin l’imposait.

Dans le même chapitre, la JDL recommande vivement la création de jardins communautaires, alors qu’une grande partie de la population vit dans des appartements. Pour chaque nouveau quartier, un jardin communautaire devrait être imposé. Ces espaces sont d’autant plus essentiels que les gens d’un même quartier ne se côtoient plus parce qu’ils n’ont plus l’occasion de se croiser ou de faire plus amplement connaissance. Les jeunes libéraux proposent de composer des groupes de 10 à 20 personnes qui pourraient s’occuper de petits jardins qui n’ont pas besoin de dépasser l’are de terrain. Le principal, ce sont les rencontres autour du jardinage et pas les quantités produites, précise la JDL.

Quartiers sans voiture

Une transition vers les énergies renouvelables, des toits végétalisés multifonctionnels, des fleurs des champs, des éco-parkings, des distributeurs d’eau potable, des éclairages mesurés, des jardins non minéralisés, voilà à quoi les communes doivent veiller pour leurs infrastructures.

La mobilité fait partie des sujets abordés et la place accordée au vélo est importante. Plus de parkings et de voies pour les cyclistes dont les déplacements doivent être de plus en plus privilégiés au détriment de la voiture. D’ailleurs, les jeunes démocrates suggèrent fortement de créer des quartiers entiers sans voitures ou presque. Par voie de conséquence, ils encouragent le développement des transports en commun et le carsharing.

Les jeunes libéraux ont détaillé leur programme sur une vingtaine de pages, à un peu moins d’un an des élections. Il n’est jamais trop tôt, et les jeunes bleus montrent déjà la couleur pour se positionner clairement, et recruter encore, ici et là, des candidats qui s’y retrouvent en parcourant le projet de la JDL.

Un commentaire

  1. On ne peut pas être libéral, au sens français du terme, et croire en même temps les sornettes de l’IPCC. Etre libéral, c’est mettre la liberté individuelle avant toute chose, contre la puissance de l’état, qui aura toujours tendance à être plus ou moins dictatotrial. Imposer des règes à tous sous des prétextes plus ou moins futiles (Covid, climat, guerre russo-ukrainienne…), c’est le contraire du libéralisme.
    Le libéralisme a pour but de protéger les individus contre le Léviathan.
    D’où le « Bill of Rights » de la Consitution américaine.
    A moins que vous n’utilisiez le mot » libéral » au sens américain du terme, qui est synonime de socialiste. Auquel cas, tout rentre dans l’orde puisque les socialos sont fanas des illjminés écolos.

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