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Drames de Bonnevoie et Lausdorn : le CSV réclame des explications


À Bonnevoie, le 11 avril 2018, un automobiliste avait été abattu par un policier, après avoir refusé d'obtempérer. (photo archives Fabrizio Pizzolante)

Le chef de la fraction parlementaire du CSV a tapé du poing sur la table mardi à la Chambre : il réclame au gouvernement des explications sur les drames de Bonnevoie et Lausdorn dont les enquêtes sont en cours.

Claude Wiseler s’est en effet plaint du fait que les ministres de la Sécurité intérieure et de la Justice, Étienne Schneider et Félix Braz, n’aient toujours pas daigné se présenter en commission parlementaire afin de fournir des explications quant aux tragiques faits divers de Luxembourg-Bonnevoie – où un automobiliste a été abattu par un policier, après avoir refusé d’obtempérer, le 11 avril – et de Lausdorn/Weiswampach – où un policier a trouvé la mort, à la suite d’une collision entre deux véhicules de police qui s’étaient lancés à la poursuite d’un automobiliste qui avait refusé de se soustraire à un contrôle d’alcoolémie, le 14 avril).

Secret de l’instruction

«Notre demande de convocation date du 19 avril et l’unique réponse que nous avons obtenue est que les ministres ne peuvent se présenter à la Chambre, à cause des principes de la séparation des pouvoirs et du secret de l’instruction. Ceci dit, notre demande de convocation concerne, de manière générale, le (manque croissant du) respect de l’autorité et la politique d’information de la police et de la justice. En ce sens, notre demande ne visait pas à obtenir des informations spécifiques au sujet des évènements de Bonnevoie et à Laudorn», a insisté Claude Wiseler.

Quelque peu irrité par ces propos, le ministre de la Justice, Félix Braz, a rétorqué que la demande de convocation en question concernait effectivement les deux évènements précités, avant d’ajouter que «le 3e pouvoir fait son travail, on ne peut rien dire aux députés. Cela étant, si la demande ne vise que le respect de l’autorité et la politique d’information de la police et de la justice, nous sommes disponibles». Avant, pour le ministre, de proposer à Claude Wiseler de «reformuler» sa demande. Ce à quoi Claude Wiseler a sèchement répondu : «Alors, nous la reformulerons!»

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