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[Cyclo-cross] Marie Schreiber : «Un podium est possible…si tout se passe bien!»


Marie Schreiber, forte d’un début de saison impressionnant, visera le podium à Namur. (Photo : intermarché-wanty-gobert/tormans cyclo cross team)

Marie Schreiber a les arguments pour viser dimanche à Namur la troisième marche du podium des championnats d’Europe espoirs de cyclo-cross, même si cela ne sera pas simple.

« Ce que j’ai réalisé au cours des deux premiers mois de la saison dépasse mes attentes. Je constate une réelle progression et cela décuple ma motivation à l’approche du championnat d’Europe. Lors de nos entraînements collectifs avec l’équipe, je me suis principalement focalisée sur la technique car c’est un aspect que je peux encore améliorer dans la phase finale des courses difficiles.

Le tracé de Namur est l’un de mes préférés, car il récompense les meilleurs coureurs s’ils sont épargnés par la malchance. Je ne m’attends pas à des surprises dimanche, car le rapport de force dans la catégorie espoirs est connu. Ce sont souvent les espoirs femmes qui donnent le ton dans la catégorie élite et la course devrait être aussi rapide.

Mon ambition est d’améliorer ma septième place de l’an dernier, je serai au départ en forme et en pleine confiance », explique Marie Schreiber sur le site de son équipe Tormans Cyclo Cross Team.

Avant les championnats d’Europe espoirs qu’elle disputera dimanche, nous l’avons appelée pour vérifier…

Comment vous sentez-vous avant ces championnats d’Europe?

Marie Schreiber : Tout va bien, je dirais que je me sens prête et confiante. La forme est là. L’entraînement a été fait, donc cette semaine, j’ai veillé à faire de la récupération avec un entraînement allégé. Je n’ai pas poussé. Je suis impatiente d’être à dimanche.

Depuis le début de la saison, votre progression qui vous installe dans le top 10 de la hiérarchie féminine toutes catégories confondues est assez forte. Que pouvez-vous en dire?

Oui, j’ai réalisé des progrès plus conséquents que la saison passée mais je pense que dès lors que je peux me concentrer complètement sur le cyclisme – puisque j’ai arrêté mes études– cela fait une grande différence. Cela joue notamment au niveau de la récupération. Et puis je me suis très bien préparée cet été en vue de cette saison hivernale.

Ce qui a marqué, c’est aussi vos progrès au départ, un élément capital en cyclo-cross…

Oui, je me suis entraînée spécifiquement dès la fin de la saison dernière, car c’était un de mes points faibles auparavant. Je me suis convaincue qu’il fallait changer quelque chose. J’ai eu quelques départs en première ligne, ce qui est facile, car il n’y a alors personne devant. En deuxième et troisième ligne, c’est plus difficile et il faut aussi avoir de la chance, mais j’ai toujours réussi à trouver le moyen de me repositionner vers la tête.

Je sens en cours de course quelle stratégie adopter, si je dois suivre ou non. Je sais quoi faire pour ne pas craquer à la fin

Et une fois reprise par la tête de course, vous ne craquez pas…

Oui, c’est ce qu’il faut faire, je pense. Je sais que j’ai un bon départ, donc, je prends mon rythme. Ensuite, il faut suivre les autres. Je sais que pour le moment, les meilleures vont encore un peu trop vite pour moi. Je pourrais suivre pendant un tour. Mais j’évite de le faire afin de ne pas craquer dans les derniers tours. Je sens en cours de course quelle stratégie adopter, si je dois suivre ou non. Je sais quoi faire pour ne pas craquer à la fin.

Ses chiffres

  • 19 ans
  • 2e saison chez Tormans Cyclo Cross Team
  • 11 courses élite déjà disputées dont 2 succès (Lützelbach et Bensheim)
  • 10 top 10
  • 14e du classement actuel de la Coupe du monde élite (après 4 manches)
  • 26e du classement UCI élite/espoirs
  • 7e en 2021 du championnat d’Europe espoirs
  • 6e en 2022 du championnat du monde espoirs

On connaît vos rivales pour ce championnat d’Europe espoirs. À part Fem van Empel qui a choisi logiquement de s’aligner en élite, ses compatriotes Puck Pieterse et Shirin van Anrooij, qui finissent sur le podium en Coupe du monde élite, seront bien là. Vous en pensez quoi?

En fait, j’ai espéré que les trois allaient courir en élite (elle rit). Mais pour Van Empel c’est logique, je pense qu’elle va gagner en élite aussi. Les deux autres (Puck Pieterse et Shirin van Anrooij), je pense qu’elles vont prendre, sauf incidents mécaniques, les deux premières places. Normalement, ces deux-là sont au-dessus. On est cinq-six filles pour la troisième place.

Vous pensez au podium?

C’est possible, mais il faut pour ça que tout se passe bien! Sur le parcours de Namur, il faut toujours avoir de la chance. La forme du jour est aussi quelque chose de capital. Un podium, oui, c’est quelque chose de réalisable.

Votre progression a changé quoi vis-à-vis de vos rivales?

Je ne sais pas, je me sens toujours la même personne. Peut-être que plus de concurrentes me connaissent, mais pour le reste, il n’y a pas beaucoup de choses qui ont changé.

Après ces championnats d’Europe, la Coupe du monde restera le fil rouge de votre saison?

Oui, c’est ça. Pour les mois à venir, j’ai une manche de Coupe du monde par semaine. Jusqu’en décembre, je ne ferai qu’une course par week-end, car mon début de saison était assez complet. Il faut récupérer un peu. Vers Noël et en début d’année, je ferai plus de courses pour préparer les championnats du monde.

Le programme

Samedi
11 h : dames juniors
13 h 15 : espoirs
15 h : dames (Isabelle Klein)

Dimanche
11 h : juniors (Noa Berton, Rick Meylender)
13 h 15 : dames espoirs (Marie Schreiber)
15 h : élite messieurs

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