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[Cyclo-cross] Jempy Drucker : «Ce sera physiquement éprouvant»


Jempy Drucker va vivre ses premiers championnats d’Europe de cyclo-cross en sa qualité d’entraîneur national. (Photo : tania feller/archives editpress)

Le nouvel entraîneur national fait le point avant le rendez-vous namurois des championnats d’Europe de cyclo-cross, ce week-end.

Depuis sa prise de fonction en tant qu’entraîneur national, Jempy Drucker va disputer son premier championnat d’Europe dans sa discipline de prédilection. On se souvient que longtemps, l’intéressé courait à la recherche d’un podium dans ces championnats d’Europe espoirs. En vain. Cette fois, il espère que Marie Schreiber sera en mesure d’y parvenir.

Tout d’abord, comment se présente ce parcours de Namur?

Jempy Drucker : On l’a reconnu ce matin (vendredi matin). C’est très glissant et boueux. Il fera sec samedi et dimanche, la pluie est annoncée. Avec les courses et les reconnaissances, ce sera très boueux et très glissant. Ce sera physiquement éprouvant. À Namur, ce n’est pas une surprise. Même lorsque c’est plus sec, c’est dur physiquement.

Est-ce que cela convient à Marie Schreiber?

Je pense que oui. Elle a une bonne technique, elle est en forme. C’est bien pour elle.

Les données sont assez claires chez les espoirs femmes, on retrouve deux favorites principales et cinq outsiders dont Marie fait partie. C’est bien ça?

Oui, c’est ça. C’est le résumé. Tout est possible…

Si Marie, après la course, dit qu’elle a fait une course parfaite et qu’elle est sixième, tout le monde doit être content.

Comme un podium?

Oui, mais je pars toujours avec l’idée de faire la course parfaite. Tu peux finir quatrième en parvenant à réaliser une course parfaite. Tu peux finir sixième ou septième sans avoir fait d’erreur. Le résultat ne résume pas tout. Si Marie, après la course, dit qu’elle a fait une course parfaite et qu’elle est sixième, tout le monde doit être content.

Qu’avez-vous pensé de son début de saison jusqu’ici?

C’est une énorme progression. Elle a terminé ses études et bénéficie de plus de temps pour la récupération. Elle a très bien géré ça. Ce qui n’est jamais évident. Elle arrive à se concentrer pour se lever tôt, s’entraîner, manger, récupérer. Il semble qu’elle a pris de bonnes habitudes et ça paye.

Dans les autres courses, qu’attendez-vous?

Pour les juniors, c’est clair qu’il s’agit d’une expérience. Noa Berton s’est bien montré au Koppenbergcross en finissant à la 17e place. C’est respectable. Comme Namur ressemble un peu au cross du Koppenberg, on peut espérer de lui un bon résultat. Pour Rick Meylender, il s’agit de sa première année. Il prendra de l’expérience pour les années qui viennent. Quant à Isabelle Klein, elle mérite sa place en élite. Elle fera le mieux possible. On sait que le niveau est très élevé en élite. Elle peut faire une bonne course.

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