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[BGL Ligue] Sacras, plus qu’une doublure au Swift


S’il n’est apparu que 12 fois cette saison en DN, Cédric Sacras a presque toujours été performant. (Photo : gerry schmit)

Fortement concurrencé par Toufik Zeghdane cette saison, le latéral gauche hesperangeois aura toutefois disputé avec brio les deux sommets lors desquels le Swift a déboulonné le F91.

L’euphorie de cette folle victoire face au F91 lui a un peu fait perdre le sens des réalités mathématiques, et affirmer qu’il ne manquait plus que deux victoires au Swift pour être sacré. Une fois celle-ci «retombée», hier, Cédric Sacras a revu ce chiffre à trois, mais il semble entendu qu’aucun de ces potentiels succès n’aura la saveur de celui conquis dimanche au terme d’un «scénario hollywoodien» et d’un «match qui va rester dans les livres, même pour un spectateur neutre».

«Dimanche, c’était vraiment un sentiment… ça faisait longtemps que je l’avais ressenti, confie le latéral gauche. On est passé par toutes les émotions, je ne sais même si j’ai déjà vécu ça!» Parole d’un homme sacré champion en 2021 avec le Fola, mais en passe de le devenir avec le club où son père Carlos a autrefois été adjoint, et qui l’a vu grandir durant quatre ans (2007-2011) et rafler le titre national chez les scolaires, entre ses débuts à Weiler et son départ pour Metz en U17.

Et s’il y aura, avec seulement 12 apparitions en DN cette saison, statistiquement moins contribué qu’à celui du Fola (26 matches de championnat), la faute notamment à une blessure estivale qui a permis à son concurrent Toufik Zeghdane (16 matches) de s’installer comme titulaire d’emblée, Sacras n’a pas fait les choses à moitié pour autant : avec une note moyenne de 5,73, l’ancien Eschois pointerait au 11e rang de notre loupe s’il avait atteint le quota de matches requis (13).

Un mégaphone à rentabiliser

Surtout, le gaucher a joué la plupart des têtes d’affiche (Pétange deux fois, Racing, Differdange…) et notamment participé aux deux succès aussi capitaux que mythiques sur le F91, l’un «clair, net et sans bavure» (0-4), l’autre avec «un scénario dingue». Et dans les deux cas, avec brio, si l’on en croit le 7 et le 6 récoltés dans nos colonnes, où il n’a pas eu la moyenne qu’une fois en 2022/2023 : contre Pétange (3-3, 5e j.), où il reprenait «après six semaines d’arrêt et deux entraînements».

Que lui manque-t-il pour faire de cette saison particulière sur le plan individuel un exercice réussi sur toute la ligne? «Un peu de rythme, d’enchaînement des matches», et son «petit but» annuel. Ainsi évidemment qu’un titre, son second, dont la conquête, même si les Dudelangeois «ne sont pas morts», ne dépend plus selon lui que du Swift («Si on n’est pas champion, on ne pourra s’en prendre qu’à nous-mêmes. Notre principal adversaire, c’est nous.»).

Et dont il espère bien sûr, puisqu’il a «l’intention de passer quelques années» dans son club formateur, «qu’il ne sera pas le dernier» avec Hesperange, à 26 ans. Ne serait-ce que pour rentabiliser ce mégaphone acquis il y a deux ans en anticipation du titre du Fola, et qui était déjà de sortie dimanche après le coup de sifflet final.

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