Accueil | A la Une | [BGL Ligue] Cédric Sacras : «Ce mégaphone, il a déjà apporté beaucoup de bonheur !»

[BGL Ligue] Cédric Sacras : «Ce mégaphone, il a déjà apporté beaucoup de bonheur !»


Dimanche, Cédric Sacras, grand animateur du sacre du Fola, en 2021, va monter dans le Nord avec le Swift… et son mégaphone personnel. Dans l’espoir de fêter un nouveau titre.

Quand est-ce que vous avez décidé de faire l’acquisition de ce mégaphone?

Cédric Sacras : J’ai dû l’acheter une semaine avant le match contre la Jeunesse lors duquel on a été titrés avec le Fola. On n’était pas encore champions et je discutais avec un de nos supporters, à qui je demandais comment ils allaient mettre l’ambiance à la Frontière et il me disait qu’ils n’avaient rien. Alors, j’ai décidé d’acheter moi-même des feux de bengale rouge et blanc. Et je suis allé sur le site Thomann.de pour acheter ce mégaphone… Le jour du match, je l’avais laissé aux vestiaires. Quelqu’un est juste allé le chercher en vitesse au coup de sifflet final…

Vous l’avez ressorti pour la première fois contre le F91, le 16 avril dernier, après un incroyable renversement de situation qui semble avoir été un tournant décisif dans la course au titre.

Oui, je l’avais à la maison, dans un placard et je me suis dit que c’était un grand match et qu’on ne savait jamais. Alors je l’ai préparé.

Ah le sprint du coup de sifflet final vers la cabine du speaker, c’était pour aller le récupérer?

Non. C’était pour lui dire d’annoncer à tous nos supporters et à nos jeunes, conviés au match, de venir au centre du terrain pour faire la fête avec nous.

C’était la première fois que vous le ressortiez depuis le dernier titre du Fola?

Non parce que je travaille avec des enfants dans une maison relais, à Weiler. En été, on fait souvent des activités en extérieur et ils sont des fois plus de 80. Alors pour les rassembler, un petit coup de sirène et un appel pour les rassembler, ça aide. Non, ce mégaphone, il ne sert pas que pour les matches, mais à plein de choses.

Combien est-ce que vous l’avez acheté?

Attendez, je regarde (NDLR : il fouille dans son ordinateur)… C’était 48 euros. Il m’a été livré en deux ou trois jours.

Ricky Delgado est très fort. Il aurait pu faire carrière dans le rap!

Mais à ce moment-là, saviez-vous déjà que vous fileriez au Swift, sous pavillon Becca, avec la possibilité d’avoir à fêter d’autres titres dans les années suivantes. C’était un investissement à long terme?

Alors… à ce moment-là, c’était un investissement pour le jour même. Oui, je savais depuis un mois que j’allais partir au Swift dans la foulée mais j’ai acheté ce mégaphone pour partir en beauté du Fola. Maintenant, avec tout ce qu’il m’a déjà servi pour mon boulot, il a plus qu’été rentabilisé! Ce mégaphone, il a déjà apporté beaucoup de bonheur! Et donner du bonheur, c’était le but recherché. Contre le F91, il ne s’agissait pas d’un titre mais je l’ai ressorti parce qu’il était évident qu’il y aurait du monde et que cela pouvait être un grand moment de communion. Alors après, je n’ai pas envie que les gens dans les stades puissent penser : « Oh le mec il est tellement sûr qu’il va gagner qu’il amène déjà son mégaphone…« . Non, il reste à l’abri des regards. À Wiltz, dimanche, je ne vais pas arriver avec mon sac et le mégaphone à la main. Non, le mégaphone reste à l’abri, caché. Contre le F91, il était resté dans ma voiture et j’ai couru le chercher. En tout cas, même si mathématiquement, ce ne sera pas officiellement fait même en cas de victoire, il sera dans le bus. Et d’ailleurs, je crois que le club affrète des bus. Donc il y aura des supporters.

Cette histoire de mégaphone ressemble à une organisation. Vous préparez aussi ce que vous allez y dire ou y chanter?

Oh à l’époque du Fola, ce sont les chansons qui nous ont suivi toute l’année. Elles me sont revenues en tête. Je n’avais rien préparé. Et c’est ce qui va se passer de nouveau avec le Swift si on en a l’occasion. Ce sont toujours les mêmes mélodies, vous savez. Sauf que là, on a Négo Ekofo qui ramène une ambiance musicale super. Il y a aussi Ricky Delgado. Il nous fait des musiques sur mesure avec des rimes et tout. Il est très fort, il aurait pu faire carrière dans le rap! Il prend des musiques actuelles mais réinterprète les paroles à sa sauce. Donc cette année, on a eu beaucoup de fois les noms de Rayan Philipp et Dominik Stolz. Et même celui de Flavio Becca!

Vos coéquipiers, ils en pensent quoi, de ce mégaphone?

Oh ça ne plaît pas absolument à tout le monde mais dès qu’il est là… ça chante. Tout le monde s’y retrouve. Et puis je fais tourner : tout le monde a le droit de l’utiliser. Maintenant, j’espère vraiment le ressortir pour la Coupe d’Europe!

Vous avez toujours eu ce côté animateur de vestiaire?

(Il sourit) Un peu quand même! Dès que je trouve ma place -et j’ai des facilités à m’intégrer – je mets mes musiques. Là, au Swift, c’est une fois moi, une fois Négo Ekofo. Négo, c’est vraiment un bon DJ.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.