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[Basket] Cette fois, la marche était trop haute


Alberto Diaz, tout frais champion d’Europe avec l’Espagne, inscrit deux points sous le regard d’un Ben Kovac impuissant. Mais qui a beaucoup appris de cette belle expérience. (Photo : fiba)

QUALIFICATIONS DE LA CHAMPIONS LEAGUE, À MALAGA Le parcours de Ben Kovac et du Patrioti Levice a été stoppé net en finale par Unicaja (91-73), qui valide son billet pour les poules.

Il n’y a malheureusement pas eu de miracle pour le Patrioti Levice, dimanche à Malaga. Après avoir dominé Egis Körmend, le vice-champion de Hongrie (79-70), puis le champion de Finlande, Karhu Kauhajoki (81-57), en demi-finale, la formation de Ben Kovac est cette fois tombée sur un os, en finale, face à l’Unicaja Malaga, hôte de ces qualifications de la Champions League.

Pour les champions de Slovaquie, ce n’était, de toute manière, que du bonus. La compétition des joueurs de Michal Madzin, novices sur la scène européenne, était de toute façon réussie. Et c’est vrai que ce dimanche, sur le coup de midi, l’adversaire était un cran au-dessus.

La tâche s’annonçait on ne peut plus compliquée

Il faut dire que Malaga n’est pas n’importe qui. Douzième du dernier championnat ACB, certainement le plus relevé en Europe et peut-être même du monde hors NBA, la formation hispanique compte notamment dans ses rangs Alberto Diaz, tout récent champion d’Europe avec l’équipe d’Espagne. Sur le papier, la tâche s’annonçait donc on ne peut plus compliquée pour le Patrioti Levice face à une équipe qui avait littéralement pulvérisé les Heroes de Den Bosch en demi-finale (114-58) : «Ce sera très dur», confiait Ben Kovac.

Et on va vite comprendre que l’après-midi risquait d’être très longue pour les Slovaques, immédiatement étouffés par le rythme de leur adversaire qui se détache 8-0. Et même si, au moment de son entrée en jeu alors qu’il reste 4’20″ à jouer dans le premier quart, Ben Kovac permet, sur un de ses trois caviars du jour, à Freeman d’inscrire deux points pour revenir à quatre longueurs de Malaga (16-12), il s’agira de la dernière fois où Levice sera aussi proche au score. La faute notamment à deux pertes de balle directement sanctionnées par deux missiles longue distance qui vont permettre à Malaga de se détacher définitivement (26-15) et de compter 11 longueurs d’avance après les dix premières minutes (31-20).

De la fierté et du positif

Malgré tous leurs efforts, jamais les champions de Slovaquie ne reviendront sur les Espagnols, supérieurs dans tous les domaines et qui dérouleront jusqu’au bout (91-73) pour valider l’un des quatre billets mis en jeu pour les poules de la Champions League. Une rencontre compliquée pour Levice tout comme pour Ben Kovac. Alors qu’il avait brillé de mille feux face aux Finlandais, inscrivant 17 points, son rendement sera cette fois bien moindre.

Il faut dire que la plupart du temps, il a dû se coltiner en défense un certain Nihad Dedovic, qui, en plus d’être le sosie officiel de Zlatan Ibrahimovich, est un sacré joueur de basket. Double champion d’Allemagne avec le Bayern Munich, MVP des finales, ancien joueur de Galatasaray, le Bosnien à la nationalité germanique va faire vivre un véritable calvaire à l’international luxembourgeois, qui va multiplier les pertes de balle et les fautes. Il bouclera le match avec 7 points, 1 rebond et 3 passes en 21’50“.

« Un autre calibre »

Mais au moment de tirer le bilan de cette compétition, l’ancien Eschois ne retient que du positif : «C’était vraiment une très belle expérience. On est arrivés pour voir ce qu’on pouvait faire, on repart avec deux victoires contre des équipes qui viennent de nations de basket.  En finale, on se retrouve contre Malaga à la maison avec Diaz, qui a gagné l’Eurobasket, Perry qui jouait pour le Monténégro. Et Dedovic, qui a joué au Bayern Munich et contre qui j’ai joué la plupart du temps, c’est un autre niveau. Un autre calibre.»

Et d’ajouter : «On avait une rotation limitée, car un de nos Américains est blessé depuis la présaison, on avait un match de plus qu’eux. Mais c’était vraiment un succès pour notre petite équipe avec notre tout petit budget. On perd de 18 points avec une rotation limitée alors que Den Bosch, qui a un budget largement supérieur, perd de 60… C’était une superbe expérience. On peut être fiers de nous. Je pense que ça peut nous aider pour la suite de la saison.»

En effet, la saison vient à peine de commencer. Et si le parcours européen du Patrioti Levice s’est achevé en Champions League, le club avait prévu cette élimination précoce et s’était également inscrit en Europa Cup. Le champion de Slovaquie est donc assuré de jouer encore au moins six rencontres continentales de plus.

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