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[Athlétisme] Van der Weken, le plein de confiance


Patrizia Van der Weken peut avoir le sourire : elle améliore deux fois son propre record national! (Photo : DR)

MEETING DE LA CHAUX-DE-FONDS Juste avant de s’envoler pour les Mondiaux, Patrizia Van der Weken a battu deux fois son record national du 100 m, désormais établi à 11″29.

Rien de tel que deux records nationaux en deux courses pour faire le plein de confiance avant partir! Actuellement très en forme et auteure d’une superbe saison estivale après déjà un hiver de premier plan, Patrizia Van der Weken avait choisi de disputer son ultime course avant les championnats du monde d’Eugene en Suisse, à l’occasion de l’un de ses meetings de prédilection, celui, en altitude, de La Chaux-de-Fonds : «Ce sont toujours des conditions idéales. Tout le monde fait des bons chronos ici», rappelle Arnaud Starck, l’entraîneur de l’Ettelbruckoise.

Et une nouvelle fois, la météo sera de la partie. Et les chronos également. La Luxembourgeoise débute par une victoire en série en 11« 31, en améliorant de 4 centièmes son record national établi, lors de sa première sortie estivale, à Nairobi, le 7 mai dernier. En finale, elle prendra la quatrième place en faisant encore un peu mieux (11« 29) : «On savait qu’il était envisageable qu’elle batte son record national sur la journée. En finale, je pense qu’elle aurait pu faire encore un peu mieux. Son départ n’était pas forcément très bon par rapport à ce qu’elle sait faire. Ça laisse espérer une petite marge supplémentaire», confie encore le technicien français. Et d’ajouter : «Au vu de sa course, elle aurait pu courir sous les 11« 20. Et avec un tel chrono, on est directement qualifié pour les championnats d’Europe.»

Justement, c’était avec cette idée en tête que s’était présentée Patrizia Van der Weken : «Je n’étais pas obsédée par un chrono, mais je voulais me rapprocher de la norme pour les championnats d’Europe (NDLR : 11« 24) et c’est ce que j’ai fait. Maintenant, je ne veux pas m’arrêter là et j’espère aller encore plus vite.» Une chose est sûre, c’est avec le plein de confiance qu’elle va prendre, dès demain, son vol à destination de San Francisco, où elle ira se préparer une dizaine de jours pour Eugene : «J’ai gagné plusieurs compétitions de haut niveau, j’ai fait des podiums, j’ai battu des filles qui sont fortes. Et là, j’ai enfin le chrono qui va avec. Mais je sais que je peux faire encore mieux. Je ne pars pas aussi bien que je ne le faisais en hiver. En plus, il y a eu quelques soucis techniques qui font qu’on a dû patienter devant le bloc un peu longtemps. Ce n’est pas évident de rester dans sa bulle, mais j’ai réussi à maîtriser tout ça. J’ai pris beaucoup d’expérience ces derniers mois. Je pars aux États-Unis contente. Et confiante.»

Rausch remet les pendules à l’heure

Demain, elle ne sera pas seule dans l’avion. En plus de son entraîneur, elle retrouvera également sa partenaire d’entraînement Victoria Rausch. Cette dernière restait sur une déception, quelques jours plus tôt à Liège, où elle n’avait pu terminer la course. Mais samedi, elle a remis les pendules à l’heure en remportant le 100 m haies du meeting de Heusden-Zolder en 13« 27, tout près de son record national (13« 24). Un chrono qui devrait lui permettre de prendre quelques points précieux pour le world ranking qui déterminera sa présence ou non à Munich, aux championnats d’Europe : «Je suis contente de la victoire avec un chrono qui confirme ma forme. Maintenant, ma course n’était pas aussi bonne qu’à Liège, je suis moins bien partie donc je pense que je peux faire encore mieux.» Elle part à San Francisco pour une grosse semaine, avant de rentrer en Europe pour disputer encore deux compétitions en Irlande et en Finlande, toujours dans l’optique d’aller chercher cette qualif européenne. À l’heure actuelle, elle fait bien partie des 36 qualifiées avec une 34e place, sans que ce résultat ne soit comptabilisé.

Au même meeting, François Grailet, lui aussi en quête d’un billet pour l’Allemagne mais pas encore dans les clous (45e pour 36 places), a quant à lui pris la 2e place du 110 m haies avec un chrono de 14« 00. Loin de le satisfaire : «La forme n’était pas présente. Je fais une course relativement propre, mais je n’arrive pas à retrouver le vrai « timing haies«  de l’hiver. Je me sens frustré. Mes chronos sont très loin de ce que l’hiver me laissait espérer. Mais je n’abandonne pas. Il me reste encore deux, voire trois compétitions jusqu’au 26 juillet. Et si ça ne passe pas cet été, je connais désormais mon potentiel et je ferai une grosse préparation pour l’hiver prochain», indique celui qui suit accessoirement des études de médecine.

Deux autres Luxembourgeois étaient présents à cette même compétition, à savoir les deux milers Vivien Henz et Ruben Querinjean. Déjà présents à Liège, les deux hommes sont allés encore plus vite sur un 1 500 m très relevé, qu’ils terminent respectivement aux 11e et 12e rangs. Henz en profite pour abaisser une nouvelle fois son record national espoirs et U20 pour le porter sous les 3’39«  (3’38« 89). Quant à Ruben Querinjean, il améliore également son record personnel et l’établit désormais à 3’39« 02. Vivien Henz se montre plutôt satisfait pour sa dernière course avant les championnats du monde jeunes de Cali : «J’ai encore fait de l’asthme, ça m’a bien gêné mais ce n’était pas aussi violent qu’aux championnats nationaux. C’est parti très vite, comme il y avait beaucoup de monde, j’étais dans le deuxième couloir pendant un tour. Après, je me suis retrouvé dans la fin du pack. Mais je ne finis pas aussi vite que je veux, à cause de l’asthme. Je pensais que le niveau serait le même qu’à Liège, mais c’était beaucoup plus fort. D’ailleurs, je ne termine même pas premier junior», indique-t-il.

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