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Affaire Traversini : le CSV ne lâche pas Dieschbourg


Le CSV exige encore de la clarté de la part de la ministre de l'Environnement, dans l'affaire du chalet de jardin de l'ancien bourgmestre de Differdange (Photo : archives Editpress).

L’échange de ce mardi après-midi entre la ministre de l’Environnement et les députés n’a pas permis d’évacuer les soupçons de favoritisme dans l’affaire de la cabane de jardin. Carole Dieschbourg va repasser un oral jeudi.

La pression reste sur les épaules de Carole Dieschbourg, même si le partenaire de coalition LSAP a souligné ce mardi en la personne de Georges Engel que le « pays a d’autres problèmes à résoudre » que cette affaire tournant autour de la cabane de jardin, située sur le terrain de l’ex-bourgmestre de Differdange Roberto Traversini.

Le CSV n’est pas d’accord avec les reproches concernant un acharnement pour des raisons de politique politicienne sur l’autorisation accordée a posteriori par les services de la ministre de l’Environnement pour effectuer des travaux sur la cabane, située dans une zone verte. « La question de l’égalité devant la loi se pose », martèle Martine Hansen. « On a besoin d’une politique sincère », ajoute la cheffe de fraction du premier parti d’opposition.

La réunion « n’a pas donné satisfaction » à Hansen

La réunion avec Carole Dieschbourg, demandée d’urgence, « n’a pas encore donné satisfaction » au CSV. « On n’a pas réussi à évoquer tous les points. Mais à ce point, notre analyse selon laquelle la ministre n’aurait jamais eu le droit d’accorder l’autorisation reste confirmée », souligne Martine Hansen. Elle renvoie vers l’avis juridique que nous avons évoqué dans notre édition de lundi. « Aujourd’hui, la ministre tente de justifier sa décision en se référant à des articles légaux qui n’ont plus trouvé application depuis plus de 40 ans », fustige encore la députée.

Carole Dieschbourg rétorque qu’elle « continue à faire jouer toute la pleine transparence » dans ce dossier. « Tout le débat porte sur des différences d’interprétation de la législation en vigueur. J’ai pleine confiance en les juges du Tribunal administratif pour trancher la question », conclut un brin dépitée la ministre de l’Environnement.

David Marques

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