Accueil | Monde | Crash Egyptair : début de l’identification des victimes

Crash Egyptair : début de l’identification des victimes


Des prélèvements ADN ont été effectués sur les proches des victimes du vol Paris-Le Caire d'EgyptAir. (Photo AFP)

Les médecins légistes égyptiens ont prélevé mardi l’ADN de proches des victimes du vol Paris-Le Caire d’EgyptAir, afin de tenter d’identifier les membres humains repêchés depuis que l’avion s’est abîmé en Méditerranée.

Le vol MS804 est tombé pour une raison encore indéterminée jeudi entre la Crète et la côte nord de l’Égypte avec 66 personnes à bord, dont 30 Égyptiens et 15 Français, après avoir soudainement disparu des écrans radar. « Des membres humains sont arrivés à la morgue au Caire, dimanche et lundi », a indiqué le président d’EgyptAir, Safwat Mossalem. « Des prélèvements ADN ont été effectués avec les familles des victimes pour déterminer l’identité » des victimes, précise en outre un communiqué de la compagnie.

Les causes du crash toujours indéterminées

Cinq jours après le drame, les autorités cherchent toujours à déterminer les causes du crash et à trancher entre l’hypothèse de l’acte criminel ou terroriste et celle de l’accident dû à une avarie. L’examen de la carlingue ou des boîtes noires, si elles sont retrouvées, permettra peut-être d’en savoir plus. Des experts et des sources proches de l’enquête ont assuré que des informations publiées mardi par des médias selon lesquelles l’analyse des parties de corps repêchées montraient qu’il y avait eu une explosion ne permettaient de tirer aucune conclusion sur les causes du crash.

« Aucune trace d’explosif n’a été décelée pour l’heure sur des débris ou des membres », a fait savoir une de ces sources. « Dans un avion qui tombe, il y a forcément une explosion à un moment ou un autre, qui réduit l’appareil en pièces, que ce soit en l’air -le résultat d’une explosion due à une avarie ou un acte criminel-, ou quand l’appareil touche la mer, après une chute de 11 km de haut comme pour l’EgyptAir », a commenté une autre. « Cela ne fait pas avancer l’enquête, à moins qu’on ne trouve une trace d’explosif, ce qui n’est pas le cas à ce stade. »

Tous les articles sur le crash Egyptair