Quatre islamistes radicaux présumés ont été interpellés, mercredi matin en région parisienne, puis placés en garde à vue sans toutefois qu’un projet d’attentat « imminent » puisse à ce stade leur être imputé, a-t-on appris de sources policières.
Les suspects sont trois hommes et une femme aux profils qualifiés d' »intéressants » et « à creuser ». L’un d’eux était assigné à résidence, dans le cadre de l’état d’urgence instauré après les attentats qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés le 13 novembre à Paris. Tous ont été arrêtés à l’issue d’une enquête de la DGSI, les services du renseignement intérieur français.
Ils étaient surveillés en raison de soupçons sur un « possible projet d’attentat » mais la menace n’a pas été étayée pour l’instant dans le cours de l’enquête et des surveillances, selon les sources policières. Aucune arme n’a été retrouvée lors des perquisitions. En revanche du matériel informatique et des supports numériques ont été saisis et doivent être analysés, afin notamment de vérifier les « suspicions » de la DGSI.
« On ne peut parler à ce stade de projet imminent d’attentat », a insisté une des sources policières, il n’y a pas « d’éléments matériels » en ce sens, a précisé une autre. Les arrestations ont été effectuées au petit matin dans deux arrondissements parisiens et en Seine-Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.
Le Quotidien/AFP