Le nouveau programme d’upskilling et de reskilling de l’Adem a été présenté ce mercredi. Il doit permettre aux entreprises de s’adapter aux évolutions du marché du travail.

Le ministre du Travail, George Mischo a lancé officiellement ce mercredi le programme Skills-Plang, un nouvel outil destiné à accompagner employeurs et salariés dans les transformations du monde du travail.

«Le Skills-Plang est le premier dispositif de l’Adem dédié aux salariés en activité. Il traduit la volonté du gouvernement de soutenir activement les entreprises dans les défis auxquelles elles font face pour maintenir leur compétitivité, tout en sécurisant les parcours professionnels de leurs salariés», a rappelé le ministre lors d’une conférence de presse à l’Adem.

Le programme vise à soutenir financièrement des démarches d’upskilling (montée en compétences) et de reskilling (reconversion professionnelle) au sein d’entreprises ciblées. Ce soutien doit permettre d’anticiper les métiers de demain, de renforcer l’employabilité des salariés mais aussi d’assurer la compétitivité du tissu économique luxembourgeois. Complémentaire aux mécanismes de financement pour la formation continue, il propose un accompagnement sur mesure et des plans de formation individuels, cofinancés par le ministère du Travail.

«Le Skills-Plang s’adresse aux entreprises établies au Luxembourg depuis au moins trois ans, qui connaissent une transformation significative de leurs activités, notamment du fait de la digitalisation, de la transition écologique ou des nouvelles attentes des clients», a précisé Steffi Wolak, responsable du service salariés de l’Adem, en charge du programme. Les salariés concernés doivent occuper un poste impacté par ces transformations et être susceptibles de bénéficier d’un parcours de formation d’au moins 120 heures, aligné sur leurs besoins individuels de requalification ou de montée en compétences.

Une fois l’entreprise intégrée au programme, le Skills-Plang lui offre: une analyse rapide de leur situation RH et de la formation ; l’identification des postes et salariés impactés ; la conception de plans individuels de développement des compétences ; un accompagnement au déploiement des formations, notamment pour les PME. Le montant des aides financières pouvant être accordées varie selon la taille et le chiffre d’affaires des entreprises. Le soutien financier porte, en partie, sur les frais des consultants, les dépenses de formation ainsi que la rémunération des salariés en formation.