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[Cyclisme] Championnats d’Europe de BMX Flatland : «De la publicité pour ce sport»


Le BMX freestyle fait à Tokyo en 2021 sa première apparition aux JO, après l'introduction du BMX course à Pékin en 2008.

Camille Dahm, président de la fédération luxembourgeoise de cyclisme, explique pourquoi le Luxembourg organise samedi les championnats d’Europe de BMX Flatland aux Rotondes.

L’Union européenne de cyclisme (UEC) délègue donc au Luxembourg l’organisation des championnats d’Europe de BMX Flatland, demain aux Rotondes. Le président de la fédération luxembourgeoise de cyclisme (FSCL), Camille Dahm, nous explique pourquoi…

Expliquez-nous comment le Luxembourg se retrouve à organiser ces championnats d’Europe de BMX freestyle Flatland?

Camille Dahm : Florian Salzinger, qui est notre administrateur, est chargé de l’organisation pour la fédération. Il a tout le dossier en main. C’est lui qui a pris les contacts avec la Ville de Luxembourg et le ministère des Sports. En fait, l’UEC s’est rapprochée de nous et on nous a demandé si c’était faisable au Luxembourg. Nous avons répondu favorablement. On a essayé de trouver des partenaires, comme cela ne va rien nous coûter. On a aussi trouvé un lieu. Au départ, on avait pensé à la Coque et cela ne s’est pas fait. Nous voilà aux Rotondes. On a réussi à convaincre les responsables de l’Union européenne de cyclisme. On s’est manifesté comme petite nation et cette manifestation s’est avérée réalisable en cet endroit. On verra sur place ce que cela va donner, et nous avons hâte de voir les premiers entraînements, dès vendredi 14 h, avant les finales à partir de 18 h, samedi. Bon, samedi, on aura le cyclo-cross au Herrenberg à Diekirch avec les adieux de Christine Majerus. Je vais passer d’un évènement à un autre.

On s’ouvre de plus en plus. C’est dans cet ordre d’idées qu’on s’est jeté corps et âme dans cette organisation

On remarque qu’il n’y a pas de compétiteurs luxembourgeois au départ…

Non, nous n’avons pas de compétiteurs, mais ce qui est intéressant, c’est qu’en dehors du cyclisme sur route et du cyclo-cross, on essaie de faire autre chose. On essaie de meubler avec autre chose. C’est la même chose pour le VTT loisir. Nous sommes en train de passer des accords avec des clubs qui ne sont pas encore fédérés. On essaie des accords avec des organisateurs qui ne sont pas pour le moment affiliés. Il faut réunir toutes les forces du cyclisme et ramener tout le monde au sein de la même fédération. Là, ces championnats d’Europe de BMX nous permettent de faire de la publicité pour ce sport. On a différentes installations à Luxembourg, mais pas seulement. On essaie par ce biais de montrer que la FSCL ne se résume pas seulement à la route et au cyclo-cross. Et on peut rappeler que d’ici trois ou quatre ans, le vélodrome sera fonctionnel à Mondorf. C’est dans cet ordre d’idées qu’on a créé un nouveau poste à la fédération, celui de développement et formation, Brian Nugent, qui est un grand spécialiste piste. On s’ouvre de plus en plus. C’est dans cet ordre d’idées qu’on s’est jeté corps et âme dans cette organisation des championnats d’Europe de BMX. Financièrement, cela était donc réalisable et d’un point de vue pratique, Florian (Salzinger) a presque tout fait. Au final, ces championnats d’Europe de BMX seront une belle vitrine.

Puisqu’on évoque les différentes activités, on se rend compte que hors championnats nationaux, les clubs n’organisent pas d’épreuves de VTT ni de gravel, par exemple, une discipline actuellement en vogue…

On aura sans doute une nouvelle épreuve de gravel à Vianden avec le club du CT Atertdaul qui va s’en occuper. Ce sera sur le prochain calendrier. On essaie d’aller sur ce terrain. Pour le VTT, on essaie de proposer un championnat national. Ce n’est pas évident d’organiser des courses et c’est pour cela que nous nous nous rapprochons du VTT loisir. On essaie de rassembler tout le monde et de trouver des solutions et non de travailler les uns contre les autres. On en revient toujours à la même problématique, celle du bénévolat. On aimerait souvent faire plus, proposer plus de choses, mais, pour cela, il faut des organisateurs. Et le bénévolat reste un problème. Tout le monde veut bien s’amuser, mais personne ne s’engage. On recherche des solutions avec le ministère des Sports. Ce n’est pas si facile.

Camille Dahm. Photo : jeff lahr