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[Handball] À 60 minutes de la montée


Sedin Zuzo et le Standard sont condamnés à l’emporter à Schifflange pour rejoindre l’échelon supérieur.

Schifflange à qui il ne manque qu’un petit point pour monter en Axa League reçoit, samedi 18 mai, le Standard qui lui en a besoin de deux pour prendre l’ascenseur.

Depuis la semaine dernière, il ne reste plus qu’un seul ticket disponible pour rejoindre la plus haute division du pays. En effet, en s’imposant au bout du suspense contre les Schifflangeois devant une salle bien remplie, Rumelange, l’une des deux équipes descendues dans le groupe de relégation à l’issue de la première phase – l’autre étant Mersch –  a officiellement validé son maintien au sein de l’élite.

Par conséquent, on sait aussi que le deuxième billet va revenir à Schifflange ou au Standard. Et justement, les deux formations ont rendez-vous, samedi, à l’occasion de l’ultime journée. Au terme des 60 minutes, une seule des deux écuries retrouvera l’élite, un an après l’avoir quitté.

Si on pensait que Rumelange et Schifflange se dirigeaient tranquillement vers le maintien et la montée après avoir réalisé un parcours quasiment impeccable, c’était compter sans le Standard.

Vaincus par les deux équipes du duo de tête durant la phase aller, les handballeurs de la capitale n’ont jamais abdiqué et ces derniers ont fini par totalement rebattre les cartes, et ainsi se sont donné le droit d’y croire, en faisant chuter les Rumelangeois lors de l’antépénultième journée.

Encore dans le coup malgré des pépins

«On a eu plein de blessés tout au long de la saison dont deux de nos joueurs les plus importants, explique l’expérimenté gardien Sedin Zuzo. Il y a eu notre meilleur défenseur Morgan (Kermel) et puis Alen (Zekan) n’a pas joué les derniers matches à cause d’un doigt cassé. Contre Rumelange, il n’était pas là non plus, mais on a réussi à gagner. Ça prouve qu’on est capables de bien faire !»

Et d’ajouter : «Normalement ce week-end, on va jouer avec une équipe qui ressemble à celle qu’on avait face à Rumelange donc on a les armes pour gagner. Mais on avait déjà les armes toute l’année pour ne pas attendre le dernier jour pour revenir en première division. Sauf que, comme je l’ai déjà dit, on a eu énormément de blessés.»

Toujours est-il que malgré ces pépins, le Standard est encore dans le coup pour atteindre l’objectif fixé au début de l’exercice : «On n’a pas notre place en deuxième division et le but c’était de revenir à notre place.»

Pour ce faire, il reste une dernière marche à gravir : Schifflange. Troisièmes avec une longueur de retard sur leur hôte, Steve Massard-Chenet et ses partenaires sont dans l’obligation de gagner alors que dans le camp adverse, un seul point suffirait pour accéder à l’échelon supérieur.

«On est tous bien concentrés et évidemment, on a conscience de l’enjeu (il sourit). On s’est bien entraînés et on a fait le nécessaire pour bien se préparer !», indique le Français de 46 ans (47 fin août) qui ne sait pas encore s’il prolongera ou non le plaisir la saison prochaine.

Mais ce dont il est sûr en revanche, c’est que sur le parquet des Schifflangeois, la tâche s’annonce ardue : «Ils ont beaucoup de bons joueurs et c’est une équipe assez équilibrée.» On l’aura compris, la dernière ligne droite dans la course à la montée promet d’être passionnante.

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