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Plan social chez Tarkett GDL : 35 emplois sauvés


91 personnes seront finalement licenciées. (Photo : Fabrizio Pizzolante)

Après plusieurs jours de négociation, l’OGBL et le LCGB ont signé ce lundi 13 mai un plan social avec la direction de Tarkett GDL, permettant de limiter le nombre de licenciements de 126 à 91 personnes.

Quatre-vingt-onze salariés devraient finalement quitter Tarkett GDL. À la suite de nombreuses réunions de discussions entre syndicats et direction, c’est finalement ce chiffre qui a été retenu alors que 126 personnes étaient initialement concernées par un licenciement. Le 23 avril dernier, la direction avait annoncé un plan social sur le site de Clervaux en raison d’une conjoncture difficile.

« Nous avons eu un échange intéressant avec la direction, l’accord est bon » rassure Mandy Moesen, de l’OGBL. Les syndicats annoncent ce mardi 14 mai que ce nombre pourrait encore être revu à la baisse dans les semaines et mois à venir avec notamment des départs volontaires et des préretraites. « Les salariés vont avoir un peu plus de temps pour se retourner et prévoir la suite. »

L’OGBL et le LCGB ont négocié une garantie d’emploi pour tous les salariés restants dans l’entreprise jusqu’au 31 décembre 2026, alors que ceux-ci s’inquiétaient de voir les postes menacés avec la fermeture d’une ligne de production. « Ce point-là nous tenait vraiment à cœur. On espérait des garanties à plus long terme, mais bon, c’est déjà ça » reconnaît Mandy Moesen. « Les salariés sont dans l’incertitude parce qu’aucune liste n’est encore établie. Les pré-entretiens ont déjà commencé avec la direction et ils sauront bientôt s’ils sont concernés ou pas. Notre volonté est de faire tout cela vite pour ne pas laisser les salariés avec cette épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. »

D’autres mesures ont aussi été adoptées telles qu’une incitation financière aux départs volontaires, un recours à la préretraite-ajustement, la mise en place d’un budget dédié au reclassement professionnel ou encore une aide à la recherche d’un nouvel emploi.

Un plan de préretraites-ajustement en négociation

Les syndicats et la direction ont par ailleurs demandé à rencontrer les représentants du ministère du Travail afin de discuter de la mise en place d’un plan de préretraites-ajustement pour les années 2024 et 2025. Ce plan pourrait permettre de réduire le nombre de licenciements. De leur côté, les salariés sont appelés à « se signaler au plus vite s’ils sont intéressés par une pré-retraite » explique Mandy Moesen.

Le ministre du Travail, Georges Mischo s’est d’ailleurs exprimé à ce sujet ce mardi dans une réponse à une question parlementaire de Marc Spautz (CSV), indiquant qu’une « discussion va être menée dans le cadre du prochain Comité de conjoncture et qu’un retrait de l’homologation du PME pourra, le cas échéant, être envisagé ».

L’Adem s’est également dit « prête pour accompagner les salariés concernés et pour voir si d’autres sociétés seront prêtes à embaucher des personnes concernées par le plan social ». Les services de ressources humaines au sein de l’entreprise qui s’engagent, elles-aussi, à aider les salariés pour les démarches administratives.

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