Emmanuel Macron a dévoilé mardi à l’imprimerie de La Poste de Boulazac (Dordogne) le visage de la nouvelle Marianne, symbolisant la transition écologique, qui va orner les timbres d’usage courant à partir du 13 novembre prochain.
Avec cette « Marianne de l’avenir », au regard paisible, les cheveux se confondant avec une zone végétalisée, le graphiste Olivier Balez a souhaité « participer au récit de l’urgence climatique sans tomber dans quelque chose d’anxiogène ».
« C’est la Marianne de la transition écologique, son long cou en diagonale symbolise l’élan vers l’avenir », explique cet auteur et illustrateur de presse, de littérature jeunesse et de B.D.
Le président de la République a par ailleurs salué la « transformation » de La Poste, un « défi immense avec tous les changements d’usage de notre époque ».
Il y a 15 ans encore, les lettres représentaient 70% du chiffre d’affaires de La Poste, alors qu’aujourd’hui elles ne comptent plus que pour 16%, selon le PDG du groupe Philippe Wahl.
« Vous avez su faire de ces défis des leviers de transformation, en créant de nouveaux emplois, de nouvelles opportunités », avec notamment l’expansion des colis, de la banque postale ou des services auprès des personnes âgées, a indiqué M. Macron devant les salariés de l’usine et des élus locaux.
Installée depuis 1970 à Boulazac, près de Périgueux, l’imprimerie du timbre, la seule en France, emploie environ 400 salariés, dont des graveurs et dessinateurs.
Chaque année, près d’un milliard de timbres français sortent de ses rotatives, qui produisent également pour d’autres pays, notamment le Japon.
À chaque changement de quinquennat, il est de tradition que le nouveau président sélectionne le timbre d’usage courant de son mandat. Cette tradition a toujours été maintenue sous la Ve République