Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La Manufacture Bohème tente sa chance au centre-ville dans le cadre du programme favorisant les pop-up stores de la Ville visant à remplir les locaux commerciaux vides.
Des commerçants ferment boutique et d’autres boutiques ouvrent en centre-ville. C’est le cas de La Manufacture Bohème qui a repris le local vide d’A la Soupe, rue Chimay. «Nous sommes un pop-up store et bénéficions du soutien de la Ville de Luxembourg. Nous avons ouvert exceptionnellement pour la braderie pour nous faire connaître, mais notre vraie ouverture sera le 5 septembre et nous resterons ouverts jusqu’à fin décembre. Ma sœur et moi avons lancé le projet en février dernier», explique la patronne.
Les éléments de décoration berbères se mêlent aux services en porcelaine vintage et aux grenouillères pour bébé. «Nous proposons un mélange de décoration pour la maison et pour l’enfant, poursuit-elle. Du textile, du linge de maison, des rangements, des bijoux… Nous mélangeons des petites marques que nous avons dénichées, de l’artisanat marocain, de l’osier et des choses chinées. L’idée est de créer un univers un peu bohème.»
Le format pop-up convient à merveille à La Manufacture Bohème qui, dans un premier temps, souhaite tester son succès auprès de la clientèle de la capitale et «ajuster son offre si besoin». Les loyers sont élevés dans la capitale et laissent peu de chance aux jeunes entrepreneurs de faire leurs preuves. «Si cela fonctionne bien, pourquoi ne pas ouvrir une boutique de façon permanente, espère la jeune femme. Nous aimons beaucoup notre univers, mais le public va-t-il l’aimer aussi?»
Les couleurs sont tendres et les prix aussi. «On commence à 15 euros avec une petite bougie, les trousses sont à 30 euros. Les tapis berbères sont plus chers, entre 150 et 600 euros, indique la commerçante. Nous avons choisi des marques engagées qui produisent en coton biologique, mais les prix restent accessibles et les idées de cadeau nombreuses. Nous voulons favoriser les circuits courts.»
Sophie Kieffer
