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[Luxemburgensia] L’adjudant Émile Eiffes

490_0008_14913444_la_derUn militaire luxembourgeois, Émile Eiffes, né le 2 octobre 1884 à Schwiedelbruch (la date et le lieu précis de son décès restent inconnus (Luxembourg, 1974 ?)] est bien mentionné dans le Dictionnaire des auteurs luxembourgeois édité par le Centre national de littérature (CNL).

Dans le grade de Feldwebel (adjudant), Émile Eiffes a été le commandant des soldats insurrectionnels lors du mouvement républicain de décembre 1918 et des 9 et 10 janvier 1919.

Destitué immédiatement de ses grades et fonctions dans le cadre de l’abrogation du corps des volontaires par le gouvernement, Eiffes partit en exil en France (Paris et Metz).

Il publia 15 ans plus tard (1933) ses mémoires sous le titre Die revolutionare Bewegung in Luxemburg 1918-1919 (aux éditions Charles Beffort, Luxembourg), dans lesquels il justifie et reconfirme ses propres convictions républicaines, et retrace exhaustivement le vécu de son peloton militaire des volontaires de l’armée luxembourgeoise.

Dans son ouvrage, Eiffes ne ménage pas les acteurs des différentes tendances politiques.

Chef du Conseil des soldats, il développe dans une annexe une utopie sociale à l’échelle mondiale, inspirée par les idées d’un État corporatiste.

L’auteur de l’article du Dictionnaire des auteurs luxembourgeois estime que les mémoires d’Émile Eiffes furent rédigés par Ferdinand Hegermann. Il paraît qu’Eiffes est rentré au Grand-Duché en 1921, où il fut condamné à deux ans de détention. Il semble qu’il ait travaillé ensuite comme représentant commercial d’une société pétrolière.

Jean Rhein

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