La marque Opel, actuelle filiale de l’américain General Motors, est sortie blanchie d’une enquête de la Répression des fraudes sur les émissions polluantes de ses véhicules diesel en France, a annoncé lundi le ministère de l’Économie.
Des investigations et des tests sur les véhicules de la marque, que le groupe français PSA est en train d’acquérir, « n’ont pas mis en évidence de faits constitutifs d’une infraction de tromperie » et le dossier est donc clos, a précisé Bercy dans un communiqué.
Opel est pour l’instant la seule marque visée par l’enquête de la Répression des fraudes, déclenchée à la suite du scandale Volkswagen en 2015, à en sortir sans être inquiétée. Auparavant, les dossiers Fiat-Chrysler, PSA (marques Peugeot, Citroën et DS), Volkswagen et Renault ont été transmis au parquet. Ces deux derniers groupes automobiles sont désormais visés par des informations judiciaires pour « tromperie ».
Les investigations sur Opel « s’inscrivent dans le cadre d’une enquête plus large sur les pratiques relatives aux émissions d’oxydes d’azote (NOx) d’une douzaine de constructeurs commercialisant des véhicules diesel en France », a ainsi rappelé lundi Bercy en soulignant que « des investigations relatives aux autres constructeurs sont toujours en cours ».
Le Quotidien/AFP