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Vuelta – Oliveira en solo, Aru en rouge


Nélson Oliveira a parfaitement mené sa barque pour signer un superbe succès, vendredi à Tarazona. (Photo : AFP)

Le triple champion du Portugal contre-la-montre a distancé ses compagnons d’échappée après l’ultime difficulté du jour et malgré un fort vent, il a livré un joli numéro de soliste pendant une trentaine de kilomètres.

Le Français Julien Simon (Cofidis) a pris la deuxième place en réglant l’échappée au sprint, devant l’Irlandais Nicolas Roche (Sky).

Au lendemain d’une étape crève-cœur pour les fuyards, repris à 200 mètres du but jeudi, l’échappée a cette fois bénéficié d’un bon de sortie de la part du peloton, malgré la présence à l’avant de Romain Sicard (12 e du général vendredi matin) et Gianluca Brambilla (13 e ).

Le grimpeur français d’Europcar et l’Italien d’Etixx-Quick Step en ont profité pour entrer dans le top 10 du classement général (respectivement 10 e et 9 e , tous les deux à 2’51 » d’Aru). Ce rapproché repousse à la 11 e place du général le Colombien Nairo Quintana (Movistar), qui a souffert de fièvre ces derniers jours et a semblé à la peine en début d’étape : « Au départ, il était un peu mal, mais il a récupéré progressivement », a commenté l’autre coleader de Movistar, l’Espagnol Alejandro Valverde.

Il y avait des grands noms parmi les 24 échappés du jour, comme Sylvain Chavanel (IAM), Niki Terpstra (Etixx) ou Nicolas Roche. Mais Oliveira, en excellent rouleur, a bien su profiter de la désorganisation ambiante et du surnombre de son équipe Lampre, qui, avec Ruben Plaza et Valerio Conti, comptait deux autres hommes à l’avant pour contrôler la course derrière le Portugais.

« Cela a été une journée difficile, mais les choses ont fini de la meilleure des manières pour moi , a commenté Oliveira au micro de la télévision publique espagnole. C’est ma première victoire internationale et la première en Grand Tour. J’ai vécu les 30 kilomètres les plus longs de ma vie. »

Côté luxembourgeois, Frank Schleck a terminé dans le paquet. En revanche, Jempy Drucker est arrivé un peu attardé : « Je me suis relevé à 5 km de l’arrivée. Tout va bien », confie-t-il.

Un éprouvant triptyque en montagne

Ce samedi, le peloton va reprendre de la hauteur avec la première journée d’un éprouvant triptyque dans les montagnes de Cantabrie et des Asturies : la 14 e étape, la plus longue de l’épreuve (215 km), s’élancera de Vitoria, au Pays basque, pour rejoindre la station de ski d’Alto Campoo (Cantabrie) avec une ascension finale inédite et hors catégorie. L’occasion pour Aru de tenter de prendre de la distance avec ses principaux poursuivants, surtout en prévision du contre-la-montre individuel de Burgos (38,7 km), programmé mercredi pour la 17 e étape.

Le Sarde sait que l’exercice solitaire ne l’avantage pas : il a fini 2 e du Tour d’Italie en mai dernier après avoir perdu près de trois minutes dans le chrono de Valdobbiadene sur l’Espagnol Alberto Contador, futur vainqueur final.

En outre, Aru n’a, pour le moment, que peu de marge dans cette Vuelta. L’Espagnol Joaquim Purito Rodriguez (2 e du général à 27 secondes) et surtout le rouleur néerlandais Tom Dumoulin (3 e à 30 secondes) sont à l’affût derrière lui : « Nous allons voir comment seront les jambes pour ces trois étapes. Si je me sens bien demain (samedi), j’essaierai quelque chose pour gagner du temps », a déjà prévenu l’Italien.

Le Quotidien/AFP

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