Accueil | Sport national | [Volley] Lorentzweiler a des envies de revanche

[Volley] Lorentzweiler a des envies de revanche


Colin Hilbert et ses partenaires sont en quête d’une sacrée perf. (Photo : facebook vc lorentzweiler/jos roller)

Éliminés il y a deux ans par les Roumains du Steaua Bucarest en Challenge Cup, les hommes de Serge Karier visent un premier exploit ce mercredi devant leur public.

Ils sont tous professionnels, ce qui n’est pas notre cas. Certains de nos joueurs auront passé une journée au travail avant de jouer contre eux», résume Colin Hilbert. Ces deux phrases suffisent à elles seules à comprendre l’ampleur de la tâche qui attend Lorentzweiler au premier tour face aux Roumains du Steaua Bucarest, éliminés en quarts de finale la saison dernière par les Grecs de l’Olympiakos, futurs vainqueurs. Mais du genre ultra-compétiteur, le garçon n’en est pas pour autant impressionné. «C’est le terrain qui compte», lance-t-il. Et d’ajouter : «Ils ont déjà gagné plusieurs fois la Challenge Cup. Sur le papier, leur niveau est supérieur au nôtre. Ils devraient nous battre. Mais pour moi, on peut toujours créer une surprise. On l’a déjà fait avec le Luxembourg en beach-volley. Peut-être qu’on peut réussir à le faire en indoor.»

En effet, lui sait mieux que personne comment créer la sensation. Dans le courant de l’été, avec son ami et joueur de Bertrange Steve Weber, les deux acolytes sont devenus les premiers Luxembourgeois à décrocher un titre international dans la discipline, en l’occurrence sur le sable de Perth (Écosse) où ils ont remporté le SCA Zonal Tour (un tournoi regroupant douze équipes de nations faisant partie de l’association des petits pays d’Europe). Le tout alors qu’ils jouaient ensemble depuis trois mois seulement. Dans la foulée de cette très belle performance, le duo représentant le Grand-Duché prenait part à deux étapes du circuit World Beach Pro Tour. Et là encore, ils ont épaté leur monde pour leur toute première participation en se qualifiant pour le tableau principal à Brno (République tchèque) grâce à deux succès devant des paires «confirmées» sur la scène internationale.

De l’eau a coulé sous les ponts

Alors forcément, ces résultats exceptionnels obtenus il y a quelques mois donnent des idées à Colin Hilbert. «Il n’y a pas une équipe contre laquelle je me dis que ce n’est pas faisable. On ne sait jamais. Par exemple, s’ils ne sont pas dans leur meilleur jour et que nous on joue à la perfection en faisant un sans-faute… Dans ce cas-là, peut-être qu’on est capables de les battre. C’est à nous de le prouver», explique celui qui était déjà présent en 2021 lors des deux défaites dans cette même compétition, toujours face à la formation roumaine. «À l’époque, j’avais joué les deux matches en tant que libéro parce qu’on en n’avait pas lors de cette saison, se remémore le réceptionneur-attaquant de formation. Mais maintenant et pour moi, on a le meilleur libéro du Luxembourg dans notre effectif (NDLR : Philippe Glesener). Il fait mieux le job que moi (il rit).»

Et depuis cette première double confrontation, les choses ont quelque peu bougé : «Leur équipe a un peu évolué, même si certains joueurs sont restés. De notre côté, ça n’a pas beaucoup changé, ce sont presque tous les mêmes hormis un nouveau libéro donc et un pointu. Ça va être un autre match. Peut-être qu’on va réussir à les battre pour s’offrir une petite revanche.» Pour ce faire et avant le retour à Bucarest, le n° 9 de Lorentzweiler compte s’appuyer sur le soutien du public. «J’espère que la salle affichera complet. Ça nous donne une motivation supplémentaire. Étant donné que le Luxembourg est un petit pays, en général tout le volley luxembourgeois qui est un peu comme une grande famille vient nous supporter. Et c’est magnifique!», conclut-il. Cela le serait encore plus en cas de victoire.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.