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[Tennis] Gilles Muller : «J’ai de la marge pour encore faire mieux»


«Les gros matches que j'ai réussis ces dernières semaines m'ont aidé dans cette rencontre», expliquait le 41e à l'ATP (photo AFP)

«Mulles» marche fort depuis l’ouverture de la saison sur gazon. Il l’a encore confirmé, mardi, en battant le grand espoir Jiri Vesely (7-6, 6-2), à Nottingham. Le numéro 1 luxembourgeois s’est à nouveau montré très solide dans les moments importants.

Trois jours de repos pour de la fraîcheur

On avait laissé Gilles Muller vendredi sur une défaite face à Bernard Tomic en quarts de finale au Queen’s. Un match où il était apparu assez émoussé à la suite de son incroyable victoire (3-6, 7-6, 7-6) face à John Isner la veille. « J’étais très lent et pas du tout réactif, ce qui n’est quand même pas très avantageux sur gazon », avait-il expliqué. C’est dire si les trois jours de repos qui ont suivi cette élimination ont dû faire du bien.

« La finale de ‘s-Hertogenbosch s’étant terminée le lundi et le premier tour du Queen’s ayant été programmé le lendemain, Gilles avait donc enchaîné deux tournois d’affilée, sans pouvoir faire de break », expliquait hier son entraîneur, Alexandre Lisiecki. « Samedi, on a effectué le trajet entre Londres et Nottingham, avant d’avoir une demi-journée « off ». Et dimanche et lundi, on a bossé pour garder le rythme mais en faisant en sorte de retrouver de la fraîcheur. » Et cela a visiblement porté ses fruits au vu de la prestation du numéro 1 luxembourgeois, mardi.

Un niveau de jeu encore au top

Depuis le tournoi de ‘s-Hertogenbosch, si on excepte la finale perdue face à Mahut aux Pays-Bas, «Mulles» brille. Au service comme sur les points importants, il est présent. Même lors de sa défaite face à Tomic, il s’est accroché en faisant avec ses moyens du jour et aurait même pu, avec un peu plus de réussite, renverser les chiffres.

La rencontre de mardi face au grand espoir tchèque Jiri Vesely (ATP 64), l’homme qui, à 22 ans, avait fait tomber Novak Djokovic à Monte-Carlo, l’a, à nouveau, confirmé.

« Pourtant, cette rencontre avait tout du match piège. Vesely est capable de réaliser des gros coups contre tout le monde. Il est jeune, grand, gaucher, sert fort dans toutes les zones (NDLR : comme Gilles Muller). Cela peut être compliqué à jouer, j’en sais quelque chose… », souriait Lisiecki. Oui mais voilà, une nouvelle fois, le numéro 1 luxembourgeois s’est montré intraitable dans les moments importants.

« Les gros matches que j’ai réussis ces dernières semaines m’ont aidé. Surtout dans un premier set qui a été très serré. Mon adversaire servait bien et personne ne voulait céder. D’ailleurs, il n’y a eu aucune balle de break », expliquait à son tour Gilles Muller. « J’ai joué un bon tie-break (NDLR : où il se montra intraitable, en l’emportant 7-2). Et cette première manche m’a donné confiance pour être très solide derrière. »

Le Tchèque obtenait bien trois balles de break en début de seconde manche, mais «Mulles» les effaçait en se montrant une nouvelle fois très solide (71 % de premières balles et un taux de réussite de 83 % sur celles-ci). « Il a su rester calme, malgré la situation », glissait son coach. Ce qui avait le don de mettre un petit coup derrière la tête d’un Vesely qui concédait deux fois son service pour perdre 7-6, 6-2.

« Ce fut un bon match, même si je sens que j’ai toujours un peu de marge pour faire mieux », concluait Muller. De bon augure pour un Wimbledon qui débutera lundi!

Face à Youzhny

Le Luxembourgeois n’aura guère le loisir de se reposer puisque son huitième de finale est programmé dès ce mercredi à Nottingham. Et pas face à n’importe qui puisqu’il affrontera l’ancien numéro 8 mondial russe Mikhail Youzhny (lire ci-dessous) . « Un joueur d’expérience (33 ans) très talentueux, avec un revers exceptionnel », assure Lisiecki. « Après une mauvaise passe, il semble à nouveau dans une bonne dynamique, même s’il manque de régularité. Mais Gilles possède les armes pour l’emporter .»

Si «Mulles» a gagné leurs deux derniers face-à-face (au Queen’s en 2015 sur herbe donc et à l’US Open en 2012), leurs affrontements ont toujours été des plus serrés. Cela risque donc d’être un nouveau bon test pour le joueur du Spora, avant Wimbledon.

Julien Carette

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