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[Tennis] Gilles Muller à ‘s-Hertogenbosch : « Je me sens encore plus fier »


Ivo Karlovic et Gilles Muller posent après leur finale, remportée, de main de maître par un "Mulles" au sommet de son art.

Gilles Muller a remporté dimanche son deuxième tournoi ATP, quelques mois après Sydney. Le Reckangeois a livré un week-end époustouflant du côté des Pays-Bas, ne laissant à personne d’autre le droit de soulever le plateau récompensant le vainqueur. Du grand «Mulles»!

Demi-finaliste voici deux ans, finaliste malheureux en 2016 face à Nicolas Mahut, le Reckangeois est cette fois devenu le roi du gazon néerlandais. Celui qui pointera ce lundi à la 26e place mondial l’a emporté en finale 7-6(5), 7-6(4) face à Ivo Karlovic (38 ans, ATP 24).

Quel est votre sentiment après cette très belle victoire en finale?

Gilles Muller : Je suis bien évidemment très content. Remporter deux titres sur la même saison, c’est fantastique. Le premier, je l’ai attendu 16 ans. Le deuxième arrive à peine quelques mois plus tard. Que pourrais-je espérer de plus? (il sourit) Je suis particulièrement heureux des performances que j’ai réussies ces deux derniers jours. Ces rencontres face à « Sascha » Zverev (NDLR : samedi) et Ivo Karlovic (NDLR : hier) étaient vraiment compliquées, mais j’ai su bien jouer du premier au dernier point. Et je suis probablement encore plus content de ces deux victoires. Cela fait tellement longtemps que j’attendais de jouer à ce niveau-là cette année. Ces deux matches ont juste été brillants. Ce sont les meilleurs de ma saison!

La joie de ce dimanche est différente de celle que vous aviez connue à Sydney, en début d’année, pour votre premier titre sur le circuit?

Elles sont différentes, oui. Je ne vais pas dire que la première était plus spéciale, mais je l’ai tellement attendue… Ce que je ressens aujourd’hui est peut-être moins fort émotionnellement, mais je me sens encore plus fier. Car la première fois qu’une chose arrive, cela peut être dû au hasard. Mais la deuxième fois, non. Ce succès prouve que le travail qu’on effectue paie.

Vous avez été moins démonstratif qu’en Australie. Votre joie était plus intérieure?

Peut-être… Mais je vous assure que je suis très heureux (il rit). Il n’y a pas de doute à avoir là-dessus. Après, les émotions, ce sont des choses qu’on ne planifie pas, qu’on ne contrôle pas. Je suis ému, peut-être différemment qu’à Sydney, mais je le suis.

Vous êtes un spécialiste du gazon. Remporter votre premier trophée sur cette surface vous a fait particulièrement plaisir?

Je prends les titres qui se présentent sur toutes les surfaces possibles (il rit)! Maintenant, c’est sans doute sur herbe que j’ai le plus de chances de gagner. J’avais joué deux finales l’an passé sur herbe (NDLR : à ‘s-Hertogenbosch donc et à Newport) sans soulever la coupe du vainqueur. En remporter enfin une est un sentiment agréable.

Entretien réalisé par Julien Carette

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans Le Quotidien papier de ce lundi

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