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Ski de fond – Kari Peters espère tenir debout


Complètement à plat en décembre, Kari Peters a récupéré chez lui, en Allemagne, et espère retrouver ses sensations bientôt en République tchèque.

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Kari Peters s’évertue à retrouver une bonne condition physique en Allemagne. (Photo : Arthur Thill)

Il y a trois semaines, Kari Peters finissait le sprint de Davos sur les rotules. En 84e position, sur 94. On se souvient encore de ses mots, qu’il lâchait en toute franchise. « Après la longue ligne droite du 2e tour, j’étais si épuisé que j’avais du mal à rester sur mes skis pour les 300 derniers mètres. » La suite, on la connaît : huit secondes perdues sur le tracé suisse et la dégringolade au classement. Rien de surprenant pour Peters, « pas à l’aise du tout » depuis sa première course en Suède, à Idre, fin novembre.

Durant les huit jours qui ont séparé son stage de Coupe du monde à Lillehammer, en Norvège, début décembre, et son sprint à Davos, le fondeur luxembourgeois n’a quasiment rien fait. Six heures d’entraînement à tout casser, dont deux à skier seulement. Lui évoque un rythme cardiaque trop haut en raison d’un surentraînement lors de la préparation d’avant-saison.

Alors Kari Peters a tiré un trait sur Hochfilzen, en Autriche, puis est rentré chez lui en Allemagne, à Oberstdorf, au lendemain des festivités de nouvel an. Depuis, il a repris un rythme d’entraînement normal. « La forme revient peu à peu », dit-il. « J’étais chez mon médecin la semaine dernière pour faire une analyse de sang. On pouvait encore voir des traces d’un virus que j’avais dans le corps avant mes premières courses, mais qui n’est plus actif depuis environ une semaine, raconte-t-il. Le plus important est de s’entraîner dans de bonnes conditions physiques et de faire des kilomètres sur les skis. Car en décembre, j’avais seulement 14 heures de skis dans les jambes et 42 heures d’entraînement, soit quasiment la moitié que ce qu’on avait prévu. »

> On ne devrait pas le voir à Adelboden

Du coup, Kari Peters peut à nouveau se plonger dans son calendrier, qui devrait d’abord le mener au sprint classique de Nove mesto, en République tchèque (22 janvier), puis à ceux des championnats finlandais (30 janvier) et suédois (1er février). Si sa santé, fragile, le lui permet, Peters pensera alors à l’épreuve de Coupe du monde d’Oestersund (14 février) et aux championnats du monde à Falun (19 février), toujours en Suède. Quoi qu’il en soit, on ne devrait pas le voir ce week-end à Adelboden, en Suisse, où se déroulent comme chaque année les championnats du Luxembourg de ski alpin et de ski de fond.

« Normalement je ne vais pas le faire car je n’en tirerai aucun bénéfice sur le plan sportif », se justifie-t-il, avouant néanmoins que « pour le moment, on a un peu de mal à trouver des courses en raison des mauvaises conditions de neige un peu partout ».

Lui, c’est surtout après une bonne condition physique qu’il va désormais courir avant les grosses échéances de février.

De notre journaliste Raphaël Ferber

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