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Roland Garros : le supplice de Muller a duré 1h47


Muller n'a pu que subir la loi du plus fort, même s'il s'est accroché durant la deuxième manche pour réduire l'écart creusé sur la terre battue du Lenglen. (Photo Hugues Dumont)

Le deuxième tour entre Novak Djokovic et Gilles Muller, ce jeudi après-midi à Roland Garros, n’a pas traîné. En trois sets, le n°1 mondial, intraitable et pressé d’en finir, a coupé court aux chances du Luxembourgeois. Ce dernier s’est tout de même bien accroché.

Après son premier match marathon contre l’Italien Paolo Lorenzi, commencé mardi et achevé mercredi, Gilles Muller a abordé son deuxième tour sur un tout autre rythme jeudi. Celui d’un « Djoker » expéditif, comme à son habitude en ce moment. Le n°1 luxembourgeois est entré plein d’espoir sur le court, il en est reparti avec le moral sans doute coincé au fond des chaussettes. Dépité de voir ses ambitions ainsi balayées d’un revers de raquette serbe.

Muller n’a pu que subir la loi du plus fort, même s’il s’est accroché tout au long de la deuxième manche pour réduire l’écart creusé sur la terre battue du Lenglen. Revenu à quatre jeux à cinq, l’horizon d’une défaite annoncée pour Muller s’est subitement dégagé. Quand Novak Djokovic, souffrant de douleurs musculaires, s’en est remis aux bons soins du médecin pendant sept longues minutes. Le Luxembourgeois, revigoré et sautillant sur place, sentira un frémissement d’encore possible dans cet instant de flottement.

Il résistera courageusement aux rafales du Serbe durant la majeure partie du troisième set. Pas suffisant, du reste, pour que le vent tourne et que l’on puisse souffler. Le supplice aura finalement duré 1h47, le temps que Djokovic enchaîne et s’adjuge la victoire sur un score de 6-1, 6-4, 6-4.

Alexandra Parachini et Raphaël Ferber

Reportage et réactions, par notre envoyé spécial à Roland Garros Raphaël Ferber, dans Le Quotidien papier de ce vendredi

Au fil du match

C’est terminé pour Gilles Muller

Le ciel se couvre à nouveau sur le Lenglen

Une lueur d’espoir…

Ça va vite, déjà trop vite pour le Luxembourgeois

Le début des hostilités…

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