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[Rio 2016] Les nageurs soufflent le chaud et le froid


Bilan contrasté pour Raphaël Stacchiotti et Laurent Carnol à l'issue de la première journée de natation (Photo : Gerry Schmit/editpress)

La première journée de compétition consacrée à la natation nous fait osciller en espoir et déception.

La veille, encore, Ingolf Bender, l’entraîneur national,  se montrait plutôt satisfait du travail effectué par ses troupes : « Ils ont bien travaillé. Le stage en Floride s’est très bien passé. Nous étions dans de très bonnes conditions. C’est plutôt de bon augure. »

Effectivement, hormis la grave blessure de Laurent Carnol, contractée à la cheville lors du stage de printemps du côté de Belek, en Turquie, les nageurs luxembourgeois sont en pleine forme. Ils ne souffrent d’aucun pépin de santé et abordent ces JO dans d’excellentes dispositions.

Mais le sport a ceci de magique mais également parfois tragique, que ce n’est pas une science exacte. En natation, il faut valider en compétition le travail et les sensations de l’entraînement. Et  la vérité du chronomètre est la seule qui compte vraiment.

Raphaël Stacchiotti l’a ainsi vécu à ses dépens : « Je suis dans la forme de ma vie. Je ne me suis jamais préparé de manière aussi professionnelle. Et là, je ne comprends pas. Je fais 4’20’’, c’est ridicule. C’est nul », explique-t-il à l’issue d’une course où il espérait non seulement battre son record national (4’17’’20) mais également passer sous les 4’15. Au lieu de cela, un horrible 4’20’’37 et une vilaine 24e place sur 26 concurrents classés. « Ingolf (NDLR : Bender, l’entraîneur national) m’a dit que j’ai terminé en 1’01 sur le 100 m crawl. Je ne comprends pas. Normalement, même en passant aux 300 m en 3’19’’ ou 3’18’’ je peux sans problème revenir sous la minute. Vraiment, je ne comprends pas… » Il faut éviter de gamberger. Il reste encore le 100 m nage libre mardi et  surtout le 200 m 4 nages mercredi pour rectifier le tir.

Carnol tout proche de son record national

Le constat est beaucoup plus positif pour Laurent Carnol. Même s’il est un tout petit peu déçu de ne pas être parvenu à battre son record national du 100 m brasse (1’00’’76 en 2012 à Barcelone), le brasseur était globalement satisfait de sa prestation : «Je fais 1’00’’88, donc je suis vraiment tout proche de mon record national. C’est mon deuxième ou troisième meilleur temps en carrière, confie l’Ettelbruckois, handicapé pendant de longues semaines par une grave blessure à la cheville : « Je manque encore d’explosivité pour un exercice comme le 100 m », constate-t-il. Quoi qu’il en soit, ce chrono démontre qu’il est en forme. Plutôt une bonne nouvelle quand on sait que sa spécialité n’est pas le 100 m. Mais le 200 m. Rendez-vous mardi pour sa distance de prédilection.

À Rio, Romain Haas

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