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Reprise en Nationale 1 : « Ce sera dur pour le Sparta »


Alors que les choses sérieuses reprennent dès demain sur les parquets de basket, les coaches de Nationale 1 se sont exprimés sur l’avenir du Sparta. La plupart le voit en play-downs… voire pire.

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La partie s’annonce serrée pour Bod Adam et Xavier Engel, dès ce week-end. (Photo : Julien Garroy)

Alors qu’il ne reste que trois journées en saison régulière, on ne connaît que trois des six formations qui joueront les play-offs. Elles sont quatre pour trois places. Mais sur le papier en tout cas, c’est pour le Sparta que la situation semble la plus compliquée. C’est simple, pour espérer se qualifier, les hommes de Bob Adam, qui comptent deux voire même trois points de retard sur leurs concurrents directs (Soleuvre, Musel Pikes, Basket Esch) doivent tout gagner en souhaitant que leurs concurrents perdent tout.

Nous avons demandé aux autres coaches de l’élite ce qu’ils pensaient de la situation. Et ce qui ressort en premier lieu, c’est qu’ils sont très peu à croire en la possibilité de voir le Sparta jouer les play-offs, cette saison. Seul Jan Enjebo, le technicien ettelbruckois, donne 50% de chance à Bertrange de voir le top 6 : « Parce qu’en tant que coach, il faut regarder le côté positif des choses. Les Bertrangeois seront très motivés, c’est un club solide. Mais leurs résultats seuls ne seront pas suffisants pour leur éviter les play-downs, ils doivent compter sur les résultats de leurs concurrents, c’est pourquoi je dis que c’est du 50-50. »

> Le pari d’un nouvel Américain

Helge Patzak, le coach de l’Arantia, qui peut ruiner les faibles espoirs bertrangeois dès demain, ne voit pas les choses du même œil : « Même si tout est possible en sport, la situation actuelle penche plutôt pour un Sparta en play-downs. » Kevin Magdowski, l’entraîneur de Soleuvre, est plus direct : « J’espère que le Sparta ne fera pas les play-offs parce que cela signifierait qu’on jouerait les play-downs. Mais à nous de faire le nécessaire pour que ça n’arrive pas. »

On l’aura compris, les techniciens de l’élite ne donnent que peu de chance aux Bertrangeois d’éviter les play-downs. Pour le Dudelangeois Tim Collins, il s’agirait tout simplement d’ « un exploit ». « En plus, ils viennent d’engager un nouvel Américain, c’est toujours un pari. Il faut mettre les systèmes en place, ce n’est pas évident », constate Mike Smith, l’entraîneur de Contern.

Au-delà de la question de sa présence ou non dans le top 6, c’est tout simplement celle du maintien de ce monument du basket luxembourgeois au sein de l’élite qui se pose sérieusement : « Si Bertrange est en play-downs, ça ne sera pas facile pour eux. Outre les autres équipes de Nationale 1, des formations comme la Résidence, Heffingen mais également Bascharage avec le géant Jorssen ou encore le Racing peuvent tout à fait battre des équipes de Total League », confie Tom Kries, du Black Star.

> « Des play-downs plus durs que l’an passé« 

Ce qui est sûr, c’est que le Sparta n’a pas l’habitude de telles joutes. Ses joueurs sont davantage rompus aux matches qui donnent des titres, plutôt qu’aux rencontres où ils doivent jouer leur survie. Et au moment où il faut tout laisser sur le parquet, on ne sait pas quelle sera leur réaction.

Le salut du Sparta passe peut-être aussi par Troy Gottselig, le nouvel Américain, qui remplace le très décevant Keith Steffeck : « S’il est très fort et qu’il amène 25 points et 15 rebonds par match, ça peut complètement changer la donne », prévient Franck Mériguet, donc le Basket Esch jouera peut-être sa place en play-offs face au même Sparta, dimanche.

Autre inconnue, la présence ou non de Julien Hublart, toujours en délicatesse avec son dos : « Avec lui, le Sparta est une toute autre équipe. C’est l’un des meilleurs Luxembourgeois du pays », rappelle Tim Collins. Kevin Magdowski rappelle pour sa part que, selon toute vraisemblance, c’est malgré tout avec une petite avance sur ses concurrents que le Sparta démarrerait les play-downs.

Quoi qu’il en soit, s’il doit effectivement passer par la case maintien, il faut s’attendre à une véritable guerre : « Il y a tellement d’inconnues. Ça va être un tel bourbier qu’on n’a vraiment aucune envie d’en être », indique encore Franck Mériguet. Le mot de la fin est pour Jan Enjebo : « Ce qui est sûr, c’est que cette année, les play-downs n’auront rien à voir avec ceux qu’on a vécus la saison passée. Il n’y aura pas de match facile. »

La balle est désormais dans le camp du Sparta… mais pas uniquement.

De notre journaliste Romain Haas

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