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[Natation] Premier test pour Brandenburger


Pit Brandenburger espère trouver les ressources pour aller chercher sa qualif pour les Mondiaux de Windsor. (Photo : DR)

Le Luxembourgeois, exilé à Antibes, va tenter ce week-end de décrocher sa qualification pour les Mondiaux en petit bassin.

Pit Brandenburger va pouvoir jauger de son état de forme après quelques semaines passées à Antibes, où il s’entraîne désormais.

Cette saison, ils seront pas moins de six nageurs luxembourgeois basés hors du Grand-Duché. Deux sont aux États-Unis : Julie Meynen à Auburn et Eline van den Bossche à Indiana, une en Autriche : Sarah Rolko. Et probablement trois en France. En effet, s’ils sont actuellement à l’armée, Julien Henx et Raphaël Stacchiotti devraient également repartir en France. Le premier retrouvera certainement Talence alors que l’ancien du Cercle des nageurs de Marseille est en contacts pour poursuivre sa carrière à Nice.

Et le troisième et dernier nageur luxembourgeois n’est autre que Pit Brandenburger, qui a rejoint Antibes. Et Franck Esposito : « Je suis parti parce que, d’une part, le groupe a un très bon niveau et d’autre part, j’ai les moyens de combiner la natation et les études. »

L’étudiant en première année à la SKEMA Business School de Sophia -Antipolis, avec pour spécialisation «Management of marine environments» ne reçoit malheureusement pas de bourse d’étudiant : « L’école n’est pas reconnue par l’État luxembourgeois. » Mais il ne regrette pas son choix : « L’objectif est bien sûr de progresser en natation mais également d’étudier. On sait bien qu’il n’y a que très peu de nageurs qui peuvent vivre de leur sport. Et dans cette école, le cursus avec la bio marine m’intéresse beaucoup. »

S’il a rejoint le sud de la France, c’est avec des perspectives à long terme. Avec, bien sûr, dans le viseur, les prochains JO, à Tokyo en 2020. Mais avant de penser à l’échéance olympique, il y a des étapes intermédiaires. Et ça commence par les championnats du monde en petit bassin, qui se déroulent à Windsor, au Canada, début décembre.

Quitte ou double

Pit Brandenburger n’a qu’une seule chance : ce week-end, il s’aligne aux championnats de Belgique pour tenter de décrocher sa qualification. Et que ce soit sur 200 ou sur 400 m nage libre, la tâche s’annonce de toute façon ardue : « Sur les deux distances, je dois battre mes records personnels pour me qualifier. » Le billet pour avoir le droit de rejoindre Monique Olivier, seule représentante luxembourgeoise déjà qualifiée, passe donc par un 1’48″89 au 200 m ou un 3’52″58 sur le 400 m.

Son dernier test, à l’occasion des Interclubs à Istres, la semaine dernière, est plutôt de nature encourageante : « J’ai fait 1’49″51 alors que mon meilleur temps est de 1’48″9. Je ne dis pas que c’est facile. Je dis que c’est faisable », confie le néo-Antibois, qui sera ce week-end en Belgique avec son ancien club du SL. Avec, notamment Cristiana Angelidis, Jackie Banky et Rémi Gozzo.

En France, il a dû s’assujettir à un rythme un peu plus intense que celui qu’il avait au Luxembourg. Il est tous les jours dans l’eau avec en plus cinq séances en salle, à raison de trois de musculation et deux basées sur un travail d’explosivité.

Le travail à l’entraînement n’est, en revanche pas très différent de ce qu’il faisait avec Christophe Audot : « Je fais simplement davantage attention aux coups de bras par 50 m. Je dois en faire le moins possible afin d’augmenter ma force et ma puissance. »

Évidemment, il s’agit d’un travail au long cours et ce n’est pas en quelques semaines qu’on va observer de gros progrès. Du coup, si ça ne marche pas durant ce week-end, il n’y aura là rien d’inquiétant : « Il me faut du temps pour atteindre un certain niveau. Si je ne me qualifie pas, ce ne sera pas très grave. Le plus important, c’est le progrès sur le long terme et la qualification pour les Mondiaux en grand bassin en août. »

Romain Haas

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