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[Élim. Mondial 2018] Pays Bas oui, mais visez haut !


David Turpel sera aligné en pointe, ce dimanche, vraisemblablement avec Stefano Bensi en soutien. Sacrée mission que d'assurer avec l'ombre d'un Joachim qui planera sur le match. (Archives Editpress)

Même au complet, le discours aurait été le même : Luc Holtz aurait déroulé la partition logique du Petit Poucet qui n’a théoriquement pas la moindre chance. Mais tous ceux qui ont vu les Néerlandais ces derniers temps garantissent qu’il y a quelque chose à faire.

Il y a 175 jours, Ralph Schon encaissait trois buts lors d’un obscur Kayl/Tétange – Norden 02 de fin de saison (3-4) de Promotion d’honneur. Ce dimanche, il va se retrouver devant 8 000 spectateurs, Arjen Robben et Wesley Sneijder sans avoir jamais été appelé en sélection auparavant. Flippe-t-il, au moins un petit peu? Luc Holtz devait bien s’attendre à la question. Alors il a souri gentiment en haussant les épaules : « J’ai l’impression qu’il reste calme. »

Avant ce premier énorme défi de la campagne, le sélectionneur ne s’est pas simplifié la vie en décidant, d’un coup d’un seul, que l’option Joubert, qui s’était offert de revenir en cas d’absence de Moris, n’était déjà plus d’actualité à ses yeux. Les certitudes du portier dudelangeois (dans une forme exceptionnelle avec Dudelange) n’auraient pas été de trop à bien considérer le nombre d’absences qu’a à supporter la sélection avant cette dernière rencontre internationale de l’année.

Mais ce sera Schon donc. Et toute une équipe avec lui, précise Holtz. Cette équipe qui est encore passée au contrôle technique avant de se frotter à une cylindrée autrement plus impressionnante que la Bulgarie, la Suède et le Belarus, que le Grand-Duché a bien maîtrisés : team-building en début de semaine et coach mental au milieu.

« Une telle intensité, une telle agressivité »

« Mes joueurs ne sont pas malades », a indiqué Luc Holtz, qui a cru comprendre qu’au pays, certains ne comprenaient pas cette nouvelle marotte qui consiste à rentrer dans le cerveau des joueurs. « Tous les joueurs de haut niveau y ont recours et il y en a certains que ça peut débloquer chez nous. »

C’est pourtant le sélectionneur qui a débloqué tout le monde lui-même, mercredi, en explosant à la mi-temps de l’amical contre Malines (2-4, mais 0-3 à la pause). Il avait exigé une réaction rapide et menacé de taper fort sur le onze de base qu’il comptait aligner si elle ne venait pas.

Résultat : il a dû interrompre beaucoup plus tôt la séance de jeudi. « Il y avait une telle intensité et une telle agressivité!C’est celle que j’aurais aimé voir mercredi. Je leur ai dit d’en garder un peu pour dimanche. Mais au moins, le message est passé. » Si la mentalité affichée correspond à celle entrevue à Borisov, alors le chemin sera le bon. Restera à voir si le talent, avec autant d’absences et la défection toute fraîche de Joachim, suffira.

Ces Pays-Bas composent également avec une foule de problèmes. Mais ils restent invaincus depuis sept matches à l’extérieur et ont une occasion unique de revenir sur la Suède dans ce groupe A, en cas de succès. S’il tombe avec plus d’un but d’écart, ils prendront même la deuxième place et ils doivent sûrement penser qu’on est plus près de cette issue que d’un retour du Luxembourg à 4 pts. C’est peut-être sa chance…

Julien Mollereau

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